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22.12.2016

Les fêtes et l’inventaire

 

Fêtes et bilan_Photo LP Fallot.jpg




Pas facile de souhaiter "de bonnes fêtes" quand le monde et son monde ne se porte pas très bien. Il y a de la fatigue dans l’air quand une année se termine et qu’elle ne fut pas toujours facile à vivre au quotidien; que certains jours furent douloureux, dans son chez nous, celui de nos proches, dans sa ville voisine, dans son pays et ceux si près, sur Terre aussi. Des maux avec des mots qui se nomment maladie, souffrance, victimes, intolérance, haine, rejet… pour n’en nommer que quelques uns.
Pas facile mais nécessaire. Pourquoi ? Parce qu’il y a aussi ces bons moments qu’il serait si facile d’oublier pour entrer dans "le pauvre de nous"; parce que la colère et le ressentiment ne mène à rien sinon au mieux à perdre son temps, au pire au malheur. Parce que l’acceptation n’est surtout pas négation de l’action et que la gratitude est un exercice qui se cultive et qu’elle nourrit le corps, l’âme et l’esprit.
Cette période de l’année n’est pas que guirlandes et cotillons ! C’est aussi celle de l’inventaire de l’an et qu’il sera plus facile d’ordonner si on le pratique un peu au quotidien. Prenons cet inventaire comme un cadeau à se faire. S’il se fait toujours à deux colonnes, ne surchargeons pas celle du négatif; en le pratiquant avec honnêteté, nous serons sans doute surpris du positif qui nous fera peut-être apparaître - telle une photo argentique - une image mieux composée que celle ancrée dans notre système mental.
Voilà. Le simple fait de prendre ce moment et d’écrire ces quelques lignes m’a fait du bien. C’est l’une des raisons pour lesquelles je poursuis ce blogue, dix ans après avoir éprouvé le besoin de le créer. Il se sous-titrait "carnet, vivre ici et maintenant", un peu comme une piste tracée sur un chemin de randonnée. Il m’a apporté de belles choses, de belles découvertes, de vraies amitiés et beaucoup de partages de peines comme de joies.
Mon billet ne serait pas complet sans l’ajout d’une photographie. Pas pour faire beau mais parce que cela aussi me fait du bien et que je n’oublie pas que l’Art est pour moi un formidable outil de résilience. Je nous souhaite de belles fêtes.


Illustration: Noël à Nice, décembre 2016 - Photographie Louis-Paul Fallot

10.11.2016

Dis, c'est comment l'automne?



L’automne raconte à la terre les feuilles qu’elle a prêtées à l’été

Georg Christoph Lichtenberg


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Un texte déjà publié sur ce blogue mais des photos récentes, prises en Haute-Provence 

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30.06.2016

Un après-midi à Cabris

 

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La fontaine et la place du village de Cabris

Photographie Louis-Paul Fallot, 27 juin 2016




Voilà qui ressemble à un village provençal comme vous pourrez en visiter cet été si vous séjournez ou passez dans le Sud de la France.  Pourtant, ce n’est pas pour moi un village comme les autres, il tient une place à part ici. J’écrivais il y a dix ans- c’était le tout début de ce blogue que je pourrais consacrer un livre, tout un blog à ce village perché au dessus de Grasse. Pour beaucoup, Cabris doit rester comme un souvenir de vacances ou de ballade. Pour moi, c'est le lieu qui a changé ma vie. J'y retourne (2 à 3 fois l'an à l’époque)  la tête pleine de souvenirs et surtout le cœur plein de gratitude.
Mes visites à Cabris depuis se sont espacées, j’ai en d’autres lieux poursuivi mon chemin de rétablissement, de ce que j’ai nommé ma "Nouvelle vie". Cette semaine, j’y suis retourné avec Catherine pour un projet photographique qui devrait se concrétiser l’an prochain. Après une séance de prises de vues un petit peu en dehors du village, dans un atelier d’artiste, nous sommes allés tous les trois  prendre un café sur cette place du village, lieu de vie paisible sous les grands arbres.  Nous nous sommes installés en terrasse, près de la fontaine et il y avait juste à côté de nous un groupe de ces "curistes" pas comme les autres.
En 2012,  l’existence de ce centre du CALME était menacée, j’avais tout de suite publié ce message: 
 N’oublions pas celles et ceux qui souffrent. C’est l’occasion pour moi de  rappeler qu’il existe un  village  pas comme les autres, et c’est pour cela que mon appel à soutenir le CALME restera en haut de ce site le temps qu’il faudra.   

Dans cette série de Notes que je consacre toute cette année au dixième anniversaire du Blog de Louis-Paul, je suis heureux d’évoquer ce village et d’y avoir vu en cette fin juin 2016 et l’espace d’un moment, des personnes qui je l’espère trouveront dans la Maison du CALME - comme moi  à l’époque de cette  fin d’été 2003 -   l’aide physique et psychologique nécessaire à entamer une nouvelle existence.  



Lien: Mes Mercis de Nouvelle vie