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06.01.2010

La vallée d'Or

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Photos de cette Note: Orvault, décembre 2009

Louis-Paul Fallot

 

 

Orvault-PhotosLP Fallot-2009.jpgJe serais bien allé jusqu’au bourg d’Orvault pour vous  le présenter en quelques clichés.

Mais c’est trop loin du quartier de « La Botte d’asperges », lieu de la résidence familiale.

Le quartier a bien changé depuis les années 60 qui voient cette commune limitrophe de Nantes commencer son explosion démographique.

 

 

Mes souvenirs sont ceux des champs de muguet, des fermes et  chemins de terre, d’une route de Vannes empruntée pour les  vacances morbihannaises et  loin de la zone d’activités commerciale qu’elle est devenue.

 

De ce nouveau quartier, je garde ceux d’adolescent, les filles bien sûr, les boums, les premières émissions de télé couleurs chez les grands parents de mon « pot » et le visage de l’illustre voisin José Arribas.  

 

En longeant la rivière qui coule à Orvault, le Cens, on peut aussi à pied et à travers  parcs et chemins rejoindre  l’Erdre puis retrouver la Loire au centre ville nantais. L’eau est partout ici et les parfums de sel de l’océan proche se mêlent aux essences des grands arbres.

(Voir ma Note ballades nantaises)

 

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Les premières mentions d'Orvault remontent à l'an 850, sous le nom d'Ormedo, modifié ou déformé au fil des ans en Oisraldum et Orsvaldum. La signification la plus répandue de ces appellations serait Vallée d'Or ou Val d'Or.(lire l’ histoire de la ville sur le site de la mairie)

 

A chaque séjour, en partant de ces rues elles aussi en terminaisons « d’or », blés, ajoncs…, je découvre la métamorphose de ce quartier avant de prendre  le tram qui  m’emmène vers d’autres ballades. Les pavés nantais ne sont jamais loin !

 

 

Orvault-PhotosLP Fallot-2009 (3).jpg

 

 

 

 

 

La photo mystère:

 

La photo du petit jeu  est la deuxième prise du balcon  coté jardin  de la résidence familiale. Au télé objectif.

Voici la première,  sur le fond à droite, on aperçoit les abris de jardin. Le givre s’évaporait encore doucement des toits en début de cet après-midi d’un  jour précédant Noël.  

 

 

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01.01.2010

Se poser

 

Loire nocturne-photosLP.jpg

 

Se poser,

me poser

 

Laisser son corps se reposer, ses pensées s’alléger

Rendre son âme disponible et cultiver sa sérénité.

 

 

Sur un banc un instant, et qu'importe le lieu et le temps.

 

Le temps d’un mercredi soir , coupure bienvenue d’un milieu de semaine ;

d’une minute, pour un cliché d’une photo pensée.   

Le temps d’une semaine  

sur un bord de mer ou de fleuve,  d’ici ou d’ailleurs.

Le temps d’un trajet, banquette arrière d'un transport en commun.

 

 

Mais se poser n’est pas « ne rien faire ».

C’est faire autrement en prenant son temps

C’est méditer en admirant une fleur des champs

C’est sourire au visage d’un enfant

Tendre une main offrir un sourire

 

C’est lire un roman,  et revenir sur la page,

De la valse des mots  qui en feront l’histoire.

Laisser aller ses pensées entre rêves et réalités

C’est cette œuvre d’art, tableau ou photo

Qui nous fait voyager.

 

C’est aussi écouter les autres, confronter son égo

Sans préjugés  ni juger  préférer partager.

 

C’est prendre une sage décision hors des turbulences de l’indécision, de la précipitation.

 

C’est inspirer expirer quand l’angoisse guette ;

marcher  sans béquilles et  apprendre à apprendre

 

C’est rire  de bon cœur mais ne pas cacher ses larmes.

 

C’est s’arrêter un instant sur le moment présent

En profiter sereinement en remerciant

D’être là aujourd’hui 

 

Et se dire que sur le chemin de l’existence,

donner un sens à sa vie, c’est la vivre pour ce jour.

 

Bonne année à toutes et tous.

Ce Blog restera j’espère un endroit où

il fait bon se poser.

 

 

La Loire à Nantes-PhotosLP.jpg
PhotosLP Fallot-La Loire à Nantes  

 

 

Passe/Donne

 

Rodolphe Burger

 

Album Valley Session

 

11.08.2009

Nantes, juillet 1969

Nantes-PhotosLP.JPG
PhotosLP

 

C’était l’été, l’été 1969. C'était à Nantes.

Je venais de rater mon CAP en chaudronnerie et  - puis-je le dire ?-  j’avais  le sentiment d’avoir atteint mon objectif !

Je n’ai rien -bien au contraire- contre les métiers dit manuels mais je n’étais vraiment pas doué et il suffit pour s’en convaincre de voir le « look » de mon inhalateur en aluminium façonné à l’époque en « travaux pratiques »  et qui doit encore traîner dans le grenier de la maison familiale.

 

C’était le plein emploi aux chantiers navals aujourd’hui disparus et les patrons en personne  venaient en classe promettre du travail même à ceux qui n’auraient pas le diplôme mais s’engageraient à le repasser l’année suivante !

Pourtant et ironie de l’histoire, au début du cycle, c’était les derniers (Il fallait à l’époque passer des épreuves pour entrer en collège technique.) qui se retrouvaient avec pour seul  choix les disciplines serrurerie ou chaudronnerie.

Les meilleurs, ceux de la mécanique auto n’avaient pas ce privilège d’un emploi promis et de plus bien payé !

Mais, je ne voulais pas être chaudronnier ou soudeur …

 

Je me retrouvais le temps d’une matinée à décharger des camions aux halles nantaises au lever du jour, vague souvenir d’une leçon que voulut  donner mon Papa à celui qui n’avait pas,  malgré des dispositions maintes fois consignées sur les relevés scolaires des divers établissements fréquentés avant ce collège technique, voulu travailler à l’école. Les profs de ce dernier se demandaient d’ailleurs ce que faisais là !

J’appris donc en rentrant fourbu de ces cageots soulevés  que je devrais me présenter le lendemain à un tout autre endroit.

Un grand bâtiment du centre ville spécialisé pour toute la région dans le traitement des services financiers de ce qui était alors une grande administration.

 

Voilà comment, j’entrais « dans la vie active »  au début du mois de juillet 1969 et dans une entreprise où je  travaille encore aujourd’hui. J’y ai de suite fait ce que je n’avais jamais voulu faire à l’école, à savoir étudier en passant mon  examen de « titularisation »  puis des concours.

J’y ai exercé plusieurs métiers et si je ne suis pas toujours en accord avec tout ce qui s’y passe, je ne « cracherais  jamais dans la soupe » de ce qui m’a  permis  de vivre   -  au-delà du nécessaire  « bulletin de paye » -  dans ce tissu social  et humain quarante années d’une grande aventure.