Le Blog de Louis-Paul

Pour ceux qui viendront lire des mots et regarder ces photos plus tard, je précise que la lecture se fait  donc en commençant par le bas ! Dimanche, lundi, mardi…Une Note en trois temps.

Et dans quelques jours, je vous raconterais pourquoi j’avais mis en indice :

C’est d’actualité dans la région.

Merci de votre participation à ce petit jeu "découverte".

 mardi

Il s’agit en effet du fruit d’une plante.

Il y  eu le « jouet extraordinaire », voilà un fruit extraordinaire.

A Nice et dans sa région on l’appelle le Cougourdon et il a même son site, extrait:

Le cougourdon est à Nice ce que le soleil est à la terre .

Ce cucurbitacée  a su trouver sa place dans le coeur de tous les niçois et rare sont ceux qui n'en n'ont pas encore un chez eux.

 lundi

La photo mystère (lundi), 2ème indice en photo :

Suite à vos réponses de dimanche, nous allons enlever le morceau d’écorce et le coussin de siège.

Reste donc :

1 : Une peinture abstraite

2 : Le fruit d’une plante

3 : Une peau de serpent

dimanche

 Vous pouvez cliquer sur ce cliché pour l'aggrandir

La photo mystère (dimanche):

1 : Un morceau d’écorce

2 : Une peinture abstraite

3 : Le fruit d’une plante

4 : Une peau de serpent

5 : Un coussin dessus de siège.

Un indice : C’est d’actualité dans la région.

L'histoire d'une photo

C’était au début janvier de l’année 1985. une nuit de flocons si ma mémoire est bonne et au levé du jour, la ville sous un manteau blanc. J’avais fait le tour de Cagnes, du centre ville au quartier de la gare et bien sûr m’était dirigé  vers le bord de mer. Toute une série de photos, diapositives !

A l’époque, il y avait ce temps entre le dépôt de la pellicule et la découverte des clichés. Un temps ou se mêlait espoir et angoisse. Espoir d’une photo au-dessus du lot, de « La photo » dont on est fier, que l’on pourra agrandir, encadrer, montrer à ses amis. (Pas d’expos encore…) Angoisse d’une défaillance avec ses multiples causes possibles, erreur « technique » lors de la prise de vue, mauvaise mise en place de la pellicule,  voire perte en laboratoire…j’en passe !

Elles étaient réussies et le photographe à qui je confiais mes développements en avait déjà repéré une. Nous bavardions souvent, je n’hésitais pas à lui demander conseil et il me pressa de participer au concours qu’organisait la ville sur le thème « Cagnes et la neige ». J’avoue que sans lui, je n’aurais peut-être pas osé. Le jury était composé de professionnels,  je ne serais pas le seul  à avoir fait de belles photos et je ne m’étais jamais prêté à  d’autres critiques que celle  de mon entourage!

Agrandissement donc et dépôt de mon dossier.

Le grand jour est enfin arrivé. La remise des prix a lieu dans l’endroit où sera organisé l’exposition, un ancien magasin  devenu le siège de l’Office du tourisme de Cagnes. Je me souviens de cet  escalier où  l’espace   semblait  se rétrécir au fil des étages que montaient les officiels, maire en tête  pour  découvrir  les clichés présentés par le souverain   jury ! De belles photos, des originales mais pas ma photo. Et l’escalier qui monte, monte et le cœur qui bat, fort ! ELLE est là, tout là-haut, c’est la dernière et je vois ou j’entends, je ne me rappelle plus:

 "1er prix et prix de la technique".

Je n’avais jamais raconté cette histoire sauf à quelques amis.  

Un dimanche 11 janvier d'un début d'année 2009 

Un dimanche après-midi d’hiver sur la Côte du sud d'un pays, la  France. Un ciel d’azur après les dernières journées de mauvais temps. Ciel et mer se confondent sur l’horizon tant tous deux sont bleus ! Touchant presque le bord de mer..., un immense parking.

 Sur la promenade,  des humains, des oiseaux.

Des humains qui se promènent, lisent, jouent, se baignent…profitent du soleil. Des  "seul", des  "à deux", des parents, des grands-parents, des enfants...Des "à la terrasse", des "sur la plage" des (pas beaucoup mais...) dans l'eau. Des gens tout simplement qui profitent du repos dominical. Nous les avons croisé et sans besoin de se parler, bien senti et ressenti ce plaisir partagé.

 Les oiseaux aussi semblent apprécier, surtout les mouettes et les cygnes. Tiens, les pigeons sont absents, bizarre !

 Sur le grand parking, des humains, des oiseaux…

Des humains nerveux, hargneux, impatients mais bien obligés d’attendre pour se garer qu’un autre congénère  libère une place. Il y a aussi quelques mouettes tout là-haut et plus bas, tiens, « mes » pigeons ! Ils semblent  ne vouloir pas en perdre « une  miette » de ce drôle de spectacle.  Et à  l’intérieur puisque vous aurez compris qu’il s’agit d’un centre commercial, il pourrait bien en avoir quelques uns qui se font pigeonner ! Ceux qui se bousculent aux caisses et salons d’essayage pour  quelques prix  en baisse et des affaires qui n’en sont pas toujours.

Et parce qu’ils n’ont pas le choix,   pour d’autres, obligation  « légale de travailler ». Ces derniers n’auront pas vu beaucoup ce beau soleil d’un dimanche de janvier.

...Et dans 10 ans

 "Dis Papa (ou Papy).  C'était comment quand les gens ne travaillaient pas le dimanche?"