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24.10.2017

Pour nous deux

 

cath

 

Si je publiais un texte, il commencerait par ses mots Je suis allé marcher sur la plage et j’ai ramené trois coquillages, un galet comme ceux que l’on peut trouver en Méditerranée et sur la dune j’ai cueilli une petite fleur ovale cotonneuse que je nomme « mimi », et que tu aimes tant. Et ma Note aurait pour titre Pour nous deux.
Le reste est trop intime pour être publié ici, il est écrit dans mes pensées mais je te l’ai raconté en marchant sur la plage car tu étais à mes côtés là où tu es par le langage du cœur et celui de l’amour. 

 

Merci à mes lecteurs de comprendre que je ne souhaite pas de commentaires
à ce billet très personnel.

Photographie: Quimiac, octobre 2017

  

Publié dans Mots et photos | Lien permanent | Tags : cath, quimiac, plage | 22:46 |  Facebook |  Imprimer

13.08.2015

De la page à la plage

 

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Lire à la plage mais quoi et comment?
Photographie Louis-Paul Fallot, été 2015


« Pas si facile, de lire sur la plage. Allongé sur le dos, c’est presque impossible. Le soleil éblouit, il faut tenir à bout de bras le livre au-dessus de son visage. C’est bon quelques minutes, et puis on se retourne. Sur le côté, appuyé sur le coude, la main posée contre la tempe, l’autre main tenant le livre ouvert et tournant les pages, c’est assez inconfortable aussi… »

Voilà pour la version des "plaisirs minuscules"  de Philippe Delerm. Plus récent,  l’enquête publiée sur le blogue du voyage en ligne Opodo sur les comportements de lecture des européens pendant l'été. On y apprend que c’est à la plage que 46% des européens aiment  lire en été. Mais aussi que 75% des lecteurs préfèrent la version papier à celle dite digitale.

Moi j’aime bien lire à la plage mais des revues ou bien un livre au format poche. Celui de l’illustration de ce billet, nous dirons qu’il est là pour la photo.  L’essai d’un "pavé" sur les galets ne fut pas satisfaisant et pour tout vous dire, c’est le genre de bouquin où vous devez avoir un dictionnaire pas loin… Pas évident à moins de concilier le livre en version papier et  le Littré (ou autre dico) numérisé !

L’autre problème "majeur" du livre à la plage reste de le ramener en bon état à la maison. Le papier d’imprimerie n’apprécie pas la serviette humide et chargée de sel marin. Le sac offert par le libraire du coin à l’achat du livre sera beaucoup plus utile que le carton de livraison d’un achat en ligne pour préserver l’ouvrage dans le panier de plage.    

Enfin, saluons les initiatives qui permettent de trouver son plaisir de lire sur la plage même. Ainsi  le département de la Seine-Maritime qui installe depuis 10 ans ses cabanes Lire à la Plage, de vraies mini-bibliothèques avec une sélection d’ouvrages pour tous choisi par la médiathèque. Ou encore à Nice avec les Cabanes bleues sur 3 plages  et un accueil du public assuré par le personnel des bibliothèques municipales de la ville.

 

26.08.2014

Sur la plage de Monsieur Hulot

 Sur la plage de Monsieur Hulot


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Monsieur Hulot à Saint-Marc
Photographie Louis-Paul Fallot, été 2014

 


Saint Nazaire n’est pas que ports et industries, c’est aussi – avec l’arrivée du chemin de fer en 1857– l’une des premières stations balnéaires.  Et parmi ses plages, l’une des plus belles de cette Côte d’Amour est étroitement liée à l’histoire du cinéma français. A Saint-Marc, dans la rue qui mène vers la plage,  il y a grand choix de Cartes Postales  illustrant des affiches d’un film célèbre de Jacques Tati et  Monsieur Hulot nous attend  en cette heure matinale sur l’esplanade qui domine le sable fin et la mer.

Tout cela est d’ailleurs  au départ une histoire de Cartes Postales : 
"Après le triomphe de "Jour de Fête", grand prix du cinéma français 1949, Jacques Tati entreprend de saisir "la vie toute simple, l'atmosphère des vacances", à Saint-Marc, à Saint-Nazaire. Quand il débarque avec son équipe fin juin 1951, les habitants ne savent pas encore qu'ils vont devenir les héros d'une œuvre qui fera le tour du monde. C'est à partir d'une carte postale que Tati découvre Saint-Marc où le réalisateur trouve presque tous les ingrédients dont il a besoin : la mer, la corniche, les rochers, la plage, l'hôtel, les colonies de vacances. (…) "
(Extrait de Saint Nazaire, la ville aux 20 plages)



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Le film deviendra un classique du cinéma français, et l’on peut en voir une version restaurée. Un extrait de la  critique tv de Télérama François Gorin : « Pour son deuxième long métrage, après le rural Jour de fête, Jacques Tati dépêche un hurluberlu à la plage, où se côtoie sans se mêler la France des congés payés de l'après-guerre. Mais ce Hulot que tout singularise (vêtements, posture, voiture, manières uniment polies) est le seul à réellement désirer ce temps de vacance. Le comique naît de ce que son engouement est en contradiction avec les choses ou les gens qui l'entourent. Ses moments de plaisir (écouter du jazz à fond dans sa chambre, jouer au ping-pong avec un enfant) heurtent les autres clients de l'hôtel. Ses grands élans de courtoisie provoquent de petites catastrophes. Tout est question d'équilibre - ô combien précaire - dans cette chronique faussement nonchalante, bercée par une musique liquide et fluette. La tenue même de Hulot, mains posées sur les hanches, comme pour s'empêcher de tomber, est le symbole de cette instabilité. Voici la figure, immédiatement familière et parfaitement stylisée, de l'homme à la place jamais définie, et dont la liberté est à ce prix. »   


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Illustration : La plage de Saint Marc, l’une des plus belles de la région et qui se nomme désormais  "Plage de Monsieur Hulot" . La sculpture a été  réalisée par Emmanuel Debarre.
Photographies Louis-Paul Fallot, 2014.