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17.01.2008

Une justice pour la mer

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PhotosLP
  En reconnaissant pour la première fois qu'un préjudice peut être écologique, et non plus seulement financier, le tribunal correctionnel de Paris ouvre une ère nouvelle.

 

Lu sur le site La Baule maville.com 

"Faire enfin payer le prix de l'environnement

Comparés au bénéfice de Total, l'amende de 375 000 euros et les 192 millions d'euros de réparation à verser par la compagnie pétrolière et ses trois comparses sont des sommes ridicules, pour ne pas dire infamantes. Quatre cents kilomètres de côtes souillées, dont une large part en Loire-Atlantique et Vendée, par 20 000 tonnes de fioul lourd, cela ne vaudrait pas plus que cela ? Le jugement du tribunal correctionnel de Paris est pourtant une excellente nouvelle. Les réactions des parties civiles en attestent, alors qu'elles demandaient un milliard d'euros de dédommagement. En reconnaissant pour la première fois qu'un préjudice peut être écologique, et non plus seulement financier, le tribunal correctionnel de Paris ouvre une ère nouvelle. L'environnement devient une donnée juridique en soi, au même titre que l'économie. Le risque pour ceux qui y portent atteinte est beaucoup plus grand, car il n'est plus limité au préjudice démontré sur un territoire ou une activité précis.

On dit que le communisme a échoué au plan économique parce qu'il ne faisait pas payer le vrai prix des choses. Pour beaucoup, le capitalisme débridé est à son tour condamné s'il ne fait pas payer le vrai prix environnemental aux acteurs économiques. Si elle fait jurisprudence, cette décision vaudra de ce point de vue bien des Grenelle de l'environnement. Allons même plus loin dans l'espoir pour la planète. Rêvons du jour où transporter du carburant sera moins nécessaire parce que des énergies alternatives au pétrole auront été trouvées. Où ne sera plus un risque environnemental parce que ce carburant sera lui-même écolo, donc biodégradable rapidement."

Dominique Luneau - Presse-Océan

15.01.2008

Le maire et le syndicaliste

 

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PhotosLP
Lui se démène pour trouver enfin un docteur qui veuille bien s’installer dans sa commune normande. Le local est flambant neuf, conçu pour accueillir le médecin et sa famille, il attend son occupant depuis cinq ans ! Le maire est  même prêt à « donner » sa petite indemnité d’élu. Il est passionné de Nino Ferrer mais sa commune n’est pas « Le Sud » avec parfois son trop plein de toubibs. Il faut regarder cet homme plein de vie qui chante avec ses administrés quand il inaugure la nouvelle salle des fêtes et qui a du mal à retenir ses larmes quand l’administration « centrale » lui raccroche au nez ! Mais sa ténacité le mènera à Paris, et il l’aura son rendez-vous au ministère! (Un peu d'humour, ne ratez pas  la  scène  incroyable de " la sortie "  du bâtiment parisien.) Avec ce reportage, on est loin des grands shows des candidats des grandes villes, on est dans la vraie vie ! 

L’autre, le syndicaliste amoureux de sa belle rivière,  a travaillé depuis l’âge de 14 ans dans l’unique usine qui  reste au pays.  Le patron fondateur s’est suicidé et les ouvriers se battent pour garder quelques emplois. Mais derrière le visage du PDG, on ne verra jamais les vrais décideurs, ces hommes au portefeuille à la place du cœur que l’on appelle actionnaires et qui, au  terroir de notre beau pays en préfèrent d’autres  pour délocaliser,  au nom de toujours plus de profits ! Et qui n’hésitent pas à faire payer aux contribuables les quelques années de sursis obtenus de haute lutte! Il y a des visages que l’on n’oublie pas  dans ce film, des larmes et des cris, des visages d’hommes et de femmes qui ont travaillé toute une vie et qu’avec quelques indemnités, on congédie.

Il y a d’autres reportages dans cet émission mais ces deux là m’ont bouleversé. Le décor est le même, celui de régions magnifiques où l’homme bientôt ne pourra plus vivre, faute d’infrastructures.

Je pourrais écrire encore…Cette émission est rediffusée mercredi, ne la manquez pas ou mettez vos magnétos en route. Ce n’est pas tous les jours que la télé nous offre de tels moments!

 

  Zone interdite, émission du dimanche
rediffusée mercredi 16 janvier à 01h10

13.01.2008

La mer en bouche

"Les huîtres, je les adore :

on a l'impression d'embrasser

la mer sur la bouche."

Léon-Paul Fargue

 

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C’est dimanche, vous prendrez bien quelques huîtres!
Celles là arrivent directement du producteur à Bouin .
Elles sont claires et fines en bouche.
Un régal et là-bas dans l’Ouest, c’est un plaisir abordable.
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PhotosLP

 

Pour apprécier ces mollusques, il est nécessaire de respecter quelques règles au moment de les acheter, de les ouvrir et... de les servir!   

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Aujourd’hui : Un petit rappel des règles en vigueur.

1e9db971489c1ba4eb565902419a6411.jpg"(…) petit rappel des questions à se poser ou à poser à son poissonnier avant d'en déguster. La date de conditionnement. Sa mention sur l'emballage est obligatoire. Sorties de l'eau, les huîtres sont consommables durant dix jours, selon le Comité national de la conchyliculture. En cas d'achat hors bourriches, il faut donc penser à regarder la date, ou la demander au vendeur. Doivent aussi figurer le nom et l'adresse du producteur, la variété, la provenance et le calibre de l'huître, ainsi que la mention « ces coquillages doivent être vivants au moment de l'achat ».  (…)" 

 Source : Le Monde.fr, extraits de l’Article du 21 septembre 2006.

Et le numéro ? Les huîtres sont classées de 0 à 5 pour les creuses. Une no 3 creuse  pèse de 66 à 85 grammes. C'est la plus consommée de nos jours.

 

à suivre