Rechercher : mots et photos
D’un (bon) mot à une photo : voyage dans les blogues
Ariaga dans "son laboratoire" nous propose cet été de « jouer » avec des mots.
Le mot du moment étant "transhumance", j’ai de suite repensé à la légende d’une photo publiée en juillet 2012 sur le regretté blogue « Vos Photos » de Libération.
Cet été là, c’était "Les départs, thématique de juillet" et pour avoir une chance d’être publié, il ne suffisait pas de proposer une photo, le titre et la légende comptait aussi pour beaucoup dans le choix fait par les responsables du blogue.
Voilà donc la photo de l’époque, titrée et avec sa légende:
"Qui sont les moutons?
Méailles, Alpes de Haute-Provence. Eux ne partent pas «en vacances» mais vers les verts et hauts pâturages! Et «leurs» autoroutes traversent nos villages, pour notre plus grand bonheur.
© Louis-Paul Fallot"
Voilà qui m’aura permis également de revoir toutes les autres participations retenues par Libé sur ce thème des départs et qui revient chaque année faire la une des médias en ces temps dits de "chassé-croisé"... Puis, d’un lien à un autre et de blogue en blogue, j’en ai aussi profité pour revoir mes Notes publiées ici et qui évoquaient cette fameuse transhumance.
La vrai cette fois!
"Transhumance" fête de la Crau à Fos sur Mer
et
"Ils ont traversé le village " à Méailles en Haute-Provence
27.07.2015 | Lien permanent | Commentaires (5)
Se poser
Se poser,
me poser
Laisser son corps se reposer, ses pensées s’alléger
Rendre son âme disponible et cultiver sa sérénité.
Sur un banc un instant, et qu'importe le lieu et le temps.
Le temps d’un mercredi soir , coupure bienvenue d’un milieu de semaine ;
d’une minute, pour un cliché d’une photo pensée.
Le temps d’une semaine
sur un bord de mer ou de fleuve, d’ici ou d’ailleurs.
Le temps d’un trajet, banquette arrière d'un transport en commun.
Mais se poser n’est pas « ne rien faire ».
C’est faire autrement en prenant son temps
C’est méditer en admirant une fleur des champs
C’est sourire au visage d’un enfant
Tendre une main offrir un sourire
C’est lire un roman, et revenir sur la page,
De la valse des mots qui en feront l’histoire.
Laisser aller ses pensées entre rêves et réalités
C’est cette œuvre d’art, tableau ou photo
Qui nous fait voyager.
C’est aussi écouter les autres, confronter son égo
Sans préjugés ni juger préférer partager.
C’est prendre une sage décision hors des turbulences de l’indécision, de la précipitation.
C’est inspirer expirer quand l’angoisse guette ;
marcher sans béquilles et apprendre à apprendre
C’est rire de bon cœur mais ne pas cacher ses larmes.
C’est s’arrêter un instant sur le moment présent
En profiter sereinement en remerciant
D’être là aujourd’hui
Et se dire que sur le chemin de l’existence,
donner un sens à sa vie, c’est la vivre pour ce jour.
Bonne année à toutes et tous.
Ce Blog restera j’espère un endroit où
il fait bon se poser.
Rodolphe Burger
Album Valley Session
01.01.2010 | Lien permanent | Commentaires (33)
Des mots sur une photo
Je remercie mon ami Robert de m’autoriser à reproduire ici son texte et à toutes et tous, mes vœux du meilleur possible.
Le Silence... SE TAIRE ?
Comment faire ?
Comment trouver le juste milieu entre la discrétion et le silence nocif ?
Se taire pour ne rien dire, ne plus rien dire, ...alors qu’il y a tant à dire pour faire renaître le jour dans le sombre de la vie. La lumière dans l’obscur, le vrai dans le faux. Cette photo m’inspire pour que je puisse dire, que la parole est d’argent mais que le silence est d’Or !
Qu’ai-je fait de tout cet Or du silence trop longtemps gardé. Pourquoi l’on ne m’a jamais rien dit sur moi ?
Etouffé, enseveli, noyé dans ce puit profond du silence.
La parole est salvatrice, quand bien même toute vérité n’est pas bonne à dire. Comment nuancer ce problème du silence. C’est un cas de société aujourd’hui ! Enfin il devient évident qu’il faut parler, tout dire.
Demandez aux femmes qui souffrent depuis des années du silence nocif. Demandez aux enfants qui ont vécu de profondes douleurs. Demandez aux vagabonds pourquoi ils le sont.
Le silence devient l’ennemi, le collaborateur du mal. Doit-on cacher un cancer, le monde en a Mille !
Attention au silence, de dire qu’il est d’or devient une foutaise. Il cache souvent de vilaines vérités qu’il est plus facile ainsi de faire évaporer comme si de rien n’était. Les soins de l’humain ont besoin du dialogue, au diable les secrets de polichinelle. Les secrets tout courts !
Robert de Nice, 29 novembre 2017
Illustration : "Il Grande Silenzio" de Lucio Oliveri
Photographie Louis-Paul Fallot, Mougins, 2013
05.01.2018 | Lien permanent | Commentaires (9)
Lumières de vie
Tout ce que l'on cherche à redécouvrir
Fleurit chaque jour au coin de nos vies
Jacques Brel
L'AVENTURE
Quand la lumière d’été est belle.
Quelques degrés de moins et le long d’un talus, retrouver la campagne dans la ville. Il est entre 19 et 20, l’astre se fait doux, ses rayons illuminent ces choses de la ville qui sont aussi les choses de la vie ; une façade, un arbre, le coin d’une table du bar où le passant s’attarde, un bout de chemin, un pont, une fleur d’eau.
C’est le moment de rupture d’avec la journée citadine et c’est avant l’heure où l’on allume « les postes de télévision ». C’est l’heure d’été qui incite à ne pas rentrer, à traîner, à méditer.
C’est l’heure de l’œil. Un train passe, une dame promène son chien et les mouettes se posent à fleur d’eau. Ce sont quelques pétales devenus pixels qui prolongent sur l’écran des photos qui racontent.
Il est presque 6 heures, le fond sonore radiophonique me parle de Provence, de ces rencontres photographiques et de Willy (* ). Le jour se lève et comme pour mes clichés, j’ai l’impression d’avoir déjà écrit ces mots. Mais ce sont des mots de Nouvelle vie qui ont remplacé mes maux d’avant (**). Ce sont quelques mots comme j’aime bien en écrire le matin dans cette heure que je ne peux nommer ni jour ni nuit. Et puis, c’est mercredi. Je pense à mon ami qui ce soir soufflera sa première bougie.
07.07.2010 | Lien permanent | Commentaires (11)
Mon 8ème PhotoMenton
J’ai publié de nombreuses Notes sur le Festival PhotoMenton dont le socle de l’engagement est de conjuguer la promotion de la photographie et le soutien d’actions humanitaires de terrain pour reprendre les termes d'Yvon Garcia, le nouveau président de l’Association. (1)
L’an passé, je vous avais décrit en mots et photos un week-end du festival ; en 2010, je vous présentais le Palais de l’Europe, un magnifique monument historique. Pour n’en citer que deux parmi beaucoup sur ce rendez-vous de novembre qui fête cette année, du 21 au 29, ses 10 ans d’existence.
Des liens, c’est d’ailleurs un peu le mot résumant le mieux cette manifestation :
Des photographes exposants qui partagent une passion et des liens qui se tissent - en premier lieu par l’espace où se trouve le panneau d’exposition de chacun – et où je fais chaque année de nouvelles rencontres. Quand je retrouve avec grand plaisir des "habitués" avec qui, entre deux éditions, j’ai entretenu des relations d’amitié sur les réseaux sociaux ou lors d’autres manifestations artistiques.
Des amis, fidèles spectateurs de ce festival et avec qui nous passons un moment en parlant de photos mais aussi de nos vies et des choses de la vie.
Des visiteurs avec qui il m’est bien agréable d’échanger quelques mots et qui souvent me confient des anecdotes ou souvenirs personnels.
PhotoMenton est l’une des manifestations artistiques la plus conviviale que je connaisse.(2)
Et mes photos ? Pour ma 8ème participation, j’ai choisi de présenter moins de photos mais en plus grand format et plein cadre. Après deux participations en n&b (3), c’est aussi le retour à la couleur.
Voici le texte que les visiteurs peuvent lire sur mon panneau (n°20) cette année :
C’est d’un point d’observation légèrement en hauteur que j’ai réalisé ces photographies. Toutes sont prises en cette année 2015. Les couleurs sont réelles, celles des heures – des quelques minutes devrais-je dire – que tout photographe affectionne, de début ou de fin de jour. Ce sont des ciels, nuages, lune et soleil… sur fond de méditerranée entre le port du Cros et le Cap d’Antibes.
Le choix fut difficile tant ces moments d’émerveillement sont nombreux depuis que j’ai posé valises et cartons en ce lieu de bord de Méditerranée. J’y venais avant mais maintenant que j’y réside, j’ai une autre vision - privilégiée – du Cros de Cagnes. J’en profite pleinement et je partage quelques uns de ces moments, du World Wide Web à PhotoMenton. Et pour terminer, un petit montage de mes photos pour celles et ceux qui ne peuvent venir à Menton ou qui en sont loin.
Photographies Louis-Paul Fallot, PhotoMenton, novembre 2015
(1) Extrait du dossier de presse téléchargeable sur le site Internet PHOTOMENTON
(2) A lire (en Mots et Photos) le beau reportage Impressions PhotoMenton 2015 sur le blogue DONNER A VOIR
(3) Voir ma Note "PhotoMenton fête ses 10 ans d’existence!" sur le blog Carte Blanche & Noire
25.11.2015 | Lien permanent | Commentaires (16)
Le long des marais de Kerguilloté
Les illustrations de cette Note sont inédites, les prises de vue récentes ; je vous proposerais en bas de Note de (re) visiter les parutions plus anciennes - consacrées à cet endroit très particulier pour moi, Kerguilloté. Si certaines photos se ressemblent, beaucoup sont personnellement chargées d’émotion. Mais ces images invitent aussi à votre propre perception et cela me réjouit qu’elles deviennent pour certaines partagées et grâce à vos commentaires des mots et photos que j’aime lire.
D’autres photos et textes viendront je pense en partages ici et vers d’autres sites, d’autres commentaires aussi. Un blogue ne serait que peu de choses sans tout cela, merci.
Marais de Kerguilloté, 2018
Photographies Louis-Paul Fallot
Je vous propose quelques liens de Notes sur ce blogue:
En 2010 : Terres marines
En 2012 :Sentiers et chemins à Kerguilloté
En 2016: Le choix d’une photo
13.08.2018 | Lien permanent | Commentaires (12)
Quand l’Art excelle
L’excellence est un art que l’on atteint que par l’exercice constant. (Aristote)
THEME DU DEFIFOTO :
LE MEILLEUR DE VOUS MÊME, L'EXCELLENCE...
Quelle photo choisir pour illustrer le thème, oh combien difficile, de ce défifoto ?
Celles (environ 400) de samedi resteront pour le moment de l’ordre privé. Pour reprendre l’idée de ce Défifoto, si je n’ai pas prétendu à l’excellence, j’ai donné le meilleur de moi-même dans un exercice parmi les plus difficiles qui soit : les photos de mariage.
Tout s’est bien passé et les rayons de soleil sont sortis au milieu des gouttelettes de pluie inonder d’une douce lumière les visages radieux des mariés.
Une très belle journée entre Nice et le moyen arrière-pays.
Dimanche : L’excellence avait pour décor le château de Mouans-Sartoux.
Un cadre enchanteur pour une exposition d’une rare beauté consacrée aux 52 photographies grand format de Hans Silvester sur le peuple de l’Omo, peintres du corps en Ethiopie. L’histoire d’une rencontre singulière entre un artiste concret suisse de 92 ans, et un peuple africain vivant dans la vallée du fleuve Omo, par le truchement d’un photographe Hans Silvester sur des textes de Gottfried Honegger. L’occasion d’une réflexion – exprimée dans ses textes – sur l’avenir de l’art populaire et le thème fédérateur des animations culturelles proposées tout l’été.
Un peu plus bas dans le parc du château, un grand bâtiment vert se confond avec la végétation luxuriante de l’endroit : L’espace de l’Art Concret
Inauguré en 1990, l’Espace de l’Art Concret doit sa création à la conjonction de plusieurs volontés : celle de deux collectionneurs avisés, Sybil Albers et Gottfried Honegger et celle du maire de Mouans-Sartoux, André Aschieri, qui sut saisir et défendre les enjeux d’un projet artistique et culturel lié à l’éducation du regard. L’Espace de l’Art Concret a été créé dans le but de sensibiliser le public le plus vaste à l’art d’aujourd’hui. Ce projet s’est spécifiquement orienté vers l’éducation artistique des jeunes publics. Depuis son ouverture, l’Espace de l’Art Concret a accordé une place essentielle à la pédagogie et s’est affirmé comme un lieu de référence dans ce domaine. (Extraits du site espacedelartconcret)
L’exposition "Regard 06 : Quand la Géométrie devient Art" se déroule jusqu’au 3 janvier 2010, celle sur le Peuple de l’Omo se termine le 4 octobre.
Un dernier mot pour saluer la compétence et l’accueil réservé aux visiteurs dans les différents salles d'exposition ainsi qu'à la librairie qui présente un grand choix d'ouvrages d'Art et pédagogique.
J’ai vraiment envie de conclure cette Note en reprenant les mots retenus pour cette édition 2009 de la fête du patrimoine :
« Rendre accessibles les œuvres capitales de l’humanité au plus grand nombre »
Oui, l’Art était vraiment accessible ce dimanche à Mouans-Sartoux !
ILLUSTRATIONS PHOTOGRAPHIQUES
Photos Louis-Paul Fallot
L'Espace Art Concret à Mouans-Sartoux
Le pouce de César à l'entrée de la mairie de Nice
Le début de l"Expo, Le Peuple de l'Omo
Le château de Mouans-Sartoux vu de l'espace de l'Art concret
Une des salles de l'expo Quand la Géométrie devient Art
Expo Peuple de l'Omo, repose tête
LIEN
Un seul clic plus haut sur le site de L'Espace de l'Art Concret vous permettra d'accéder à une riche documentation sur cet endroit, son histoire, les lieux d'expositions, celles en cours et à venir, les oeuvres et les artistes.
21.09.2009 | Lien permanent | Commentaires (19)
Mes ”Che”

50ème anniversaire de la révolution cubaine, un film ce mercredi et la chanson de Souchon, le Che fait de nouveau l’actu en ce début d’année !
Le Che donc et pour les uns, le chantre de la révolution permanente et pour d’autres un personnage peu fréquentable. Pour beaucoup une icône sur un tee-shirt porté sans vraiment savoir qui était l’homme au béret étoilé ! Car qui connaît vraiment Ernesto « Che » Guevara ?
Et de quel Che parle-t-on ?
De l’homme à la motocyclette et écrivain, du sportif, du médecin, de l’homme d’état cubain, de l’ « exportateur » de révolutions? Je rajoute du photographe avec ce superbe cliché pris sur une plage mexicaine.

Photo : Che Guevara
Avant d'être commandant, j'étais photographe.
Je n’ai évidemment pas la prétention de faire ici le portrait de cette figure historique du continent américain. J’ai juste un peu le savoir de celui qui a lu quelques uns de ses écrits, et s’est intéressé de très près à cette période de l’histoire.
Ma vision n’est pas plus objective qu’une autre, mes mots sont ceux d’un homme marqué par une quête d’idéal, d’un monde meilleur et d’une période de sa vie qu’il ne renie pas.
J’ai porté le tee-shirt, effigie blanche sur fond noir et ce n’était pas très bien vu à l’époque !
Il m’a fallu du temps pour me séparer ce cette "relique " achetée en 1968 et j’avoue en avoir un nouveau dans mon placard.
J’ai scandé son nom sur les pavés parisiens, associé à celui d’Ho Chi Min dans les manifestations anti-américaines des années 70, anti-impérialiste, disais-t-on. J’ai étudié cette « révolution permanente ».
Et j'avoue continuer de fredonner de temps à autre l’indémodable Hasta siempre.
J’ai changé après m’être brûlé les ailes faute de ne pouvoir façonner un monde rêvé. Aujourd’hui, je porte un regard plus lucide sur les idéologies et mon égo se contente des choses que je peux changer, plus humbles et moins idéalistes.
Je garde mes rêves. Et mes souvenirs de belles rencontres, de belles images.
La photo de Korda me plaît toujours autant.
Peut-être vous raconterais-je une autre fois l’histoire de ce cliché qui a fait le tour du monde.
LIENS:
Je n'ai n'ai pas voulu, pour le confort de lecture de cette Note, insérerer de liens hyper-texte mais juste ci-après deux liens directs:
Voyage à motocyclette, un livre écrit par Ernesto Che Guevara et adapté au cinéma par Walter Salles.
Les Photos de Che Guevara ont fait l'objet d'expos , (pas vues) mais sur ce lien, quelques clichés dont celle de cette Note.
07.01.2009 | Lien permanent | Commentaires (34)
La reine Loco et ses fidèles serviteurs
C'était mon petit jeu de l'été:
Mais où ai-je pris cette photo ? En région parisienne, à La Courneuve ? En Provence, à Annot ? En Bretagne, à Paimpol ?
C’était le 28 juin de cette année en fin de matinée. On fêtait ce jour là, en Haute-Provence le centenaire de l’arrivée du train des Pignes en gare de Pont de Gueydan.

Une belle fête était organisée le long du parcours et à Annot où furent pris ces clichés en cette Journée en Train à vapeur de La Belle Epoque.
Un samedi donc et le même jour à la même heure qu’un autre anniversaire. ( Clin d’œil à Gazelle pour sa liste…) Mais j’étais loin d’imaginer que j’allais retrouver le nom de mon pays natal inscrit en lettres d’or, en français d’un côté, en breton de l’autre sur la belle robe rouge acier d’une vieille dame dénommée Lulu.
Lulu et son histoire que je découvrirais plus tard, je ne voyais ce jour là que la très belle locomotive à vapeur N° 36 avec à côté les lettres C.d.N. La suite, vous la connaissez, un petit jeu où toutes les propositions de réponse avaient du sens : L’endroit où ELLE est née, la région où elle a roulé et celle où elle a été admirée en ce jour de fête entre Puget-Théniers et…Annot.
Bravo donc à Sarah qui ne s’est pas contenté de trouver le lieu de la photo mais toute l’histoire.
Un cri de victoire donc après de laborieuses recherches et exprimé par ces mots en commentaires :
"Je crois que j'ai trouvé ! C'est Lulu !
Lulu, après de bons et loyaux services sur le Trieux passe sa retraite sur les voies ferrées du train des pignes."
Internet a du l’aider je pense et je voudrais comme elle mettre en avant un lien : celui de l’association GECP à qui cette locomotive a été prétée pour la saison 2008.

Je les avais déjà rencontrés, ce sont des gens formidables. Il faut admirer leur travail de restauration et d’entretien des « vieilles locos ». S’attarder sur l’expression du bonheur partagé que l’on lit sur les visages de ces hommes et femmes qui bénévolement font vivre le patrimoine. Ils transmettent aussi les gestes à de nouvelles générations.
Et s’ls font vivre l’histoire, ce ne sont pas des nostalgiques, ils se battent également pour que perdure la ligne, celle qui relie Nice à Digne, celle qui permet l’accès aux villages.
LIEN DIRECT :
A découvrir , le site Internet du Groupe d'Etude pour les Chemins de fer de Provence, le GECP:
http://www.gecp.asso.fr/index.html
Leur histoire, celles des locos avec les fiches techniques, leur passion en photos …et le voyage de rêve qu'ils vous proposent chaque année, à la belle saison.
MES PHOTOS:
Une petite avant-première est réservée à la gagnante du jeu.
Merci à toutes et tous de votre participation.
LIEN:
Les photos du Train à Vapeur de La Belle Epoque à Annot.
03.08.2008 | Lien permanent | Commentaires (8)
Folies niçoises

En quelques minutes, vous aurez presque tout l’aperçu des paradoxes de la Côte d’Azur.
Le « circuit » commence à Rauba Capeu par la descente vers le Port à Nice. Laisser derrière soi la Promenade des Anglais, c’est changer complètement de décor.
Passer le vieux Nice et ses ruelles ombragées et contourner la colline du château non sans avoir salué Frédéric Nietzche qui de ses ballades azuréennes entre Nice et Eze ramena quelques pages de son Zarathoustra. Ces couleurs de Nice ! C’est dommage que je ne puisse les détacher et te les envoyer […] écrit-il à sa sœur.
Changer de décor : Les bateaux pour commencer : des pointus de pêcheurs aux hors-bords, des ferries aux voiliers, du tout rutilant aux vieux gréements, le spectacle est permanent et varie au fil des heures et des événements sur fond de ces façades ocres magnifiés par les couleurs d’un soleil déclinant.
Le quartier du Port était l’un des plus populaires de Nice, et je me souviens de ma première socca, cette galette fumante autrefois plat des travailleurs et maraîchers chez le fameux Pipo.
C’était le temps ou je prenais cette basse corniche qui commence juste après le port de Nice pour ces bains de criques entre Villefranche et Monaco. Ils devaient "se mériter" par un peu de marche et d'escalade et commençaient à Pâques pour finir en octobre.
Aujourd’hui, nous longeons le port. Comme un rectangle non fermé, ouvert par sa jetée sur la Méditerranée. Un peu déçu par ce sens unique -ma promenade de ce jour est en voiture- qui nous empêche de voir de près les barques de pêcheur, nous nous dirigeons vers le Cap de Nice en suivant le parcours fléché des indicateurs routiers.
Arrêt aux portes de La Réserve* avec ses balcons "vue sur mer" et
un excellent sujet photographique en contre-jour de l’entrée balisée du port de Nice.
Sur le trottoir, les joggeurs font des embardées et laissent les badauds au spectacle qui se déroulent en bas, là où la mer vient en grande écume se briser sur les rochers. C’est le paradis des enfants qui inlassablement les escaladent pour d’interminables plongeons. Plus loin, après la minuscule plage et ses escaliers vermoulus, d’autres roches terrasses à bronzer pour solitaires.
L’œil continue sa route vers cet édifice au sommet de l'extrémité du Cap de Nice l'une des plus anciennes "folies" niçoises et celle que l'on voit le mieux, devenue inséparable des panoramas du port et de l'est de la ville. L’écrivain Stéphen Liégeard , l’inventeur du terme Côte d’azur, évoquait une bâtisse qui n’est ni un château, ni un palais, ni une tour, ni un bastion, ni une villa, ni une pièce montée, ni un gâteau de Savoie, ni rien qui ait un nom dans aucune langue .
Ici, l’on parle du « château de l’anglais » même si Monsieur Smith, ce colonel du génie de l'armée des Indes qui fit construire cette demeure fut écossais.
Retour vers la grande bleue où un autre spectacle commence. Celui de l’arrivée du car-ferry Liamone qui amorce un grand virage pour pouvoir pénétrer dans le canal étroit qui longe la jetée, laissant derrière lui une longue trainée blanche sur le bleu de la Méditerranée.
Il est temps de remonter le mont Boron pour redescendre vers le port, maintenant compétemment dans l’ombre et quitter Nice par « sa voie rapide » mais non sans avoir salué le héros niçois sur sa place Garibaldi (qui se fait belle) et qui invite à revenir vous parler -en mots et en photos- d’autres flâneries niçoises.
PHOTOS Louis-Paul Fallot, mai et septembre 2009
Port et Cap de Nice
*La Réserve:
Une Note sur mon Blog PhotosLP où vous pourrez voir une photo de
Charles Nègre prise en 1863 et le lien vers la collection permanente du TPI de Nice
Charles Nègre s'est attaché à saisir les témoignages de deux univers opposés sans jamais privilégier l'un plus que l'autre : celui luxueux et oisif des aristocrates, bourgeois et hivernants étrangers, celui ancestral et laborieux des ouvriers, bugadières, paysans et pêcheurs.
Extrait du Site du Théatre de l'Image et de la Photographie de Nice.
11.09.2009 | Lien permanent | Commentaires (14)