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25.08.2012

La maladie

 

…C’était en 1998, au Stade vélodrome à Marseille.

 

C’était le début  pour moi des années d’extrêmes souffrances ;  les siennes viendraient plus tard. Puis ce fût pour moi, puis pour lui les moments d’espoir et  ceux du programme de rétablissement.

Mais pour certains, c’est quand l’on commence à sortir d’une maladie qu’une autre arrive ou se réveille. Connu ou pas du grand public , cela ne change rien au cancer. Il frappe sans se soucier des  statuts dans la société, des couleurs de peau, d'âge ou de  sexe.  

 

C’était il y bientôt un an pour mon amie, c’était jeudi pour lui. Le temps ne change rien à la tristesse. Elle avait 45 ans, il en avait 48.  C’est jeune pour mourir.

 

…C’était le vendredi 12 juin, tribune nord-jaune ;  la France menait 2 à 0 contre l’Afrique du Sud pour son 1er match du mondial.  Je l’avais trouvé vraiment sympa. A un moment, devant moi, il avait lâché une phrase du genre « je le sens le 3ème but, il va venir ! ».

 

patricia,jean-luc,maladie

25.10.2010

Comprendre les addictions

Lu cet excellent article dans les Chroniques du Mag de Libération de ce week-end. (en date des 23 et 24 octobre 2010).

Il présente les travaux du professeur Pier Vincenzo Piazza  qui dirige le Neurocentre Magendie de l’Inserm à l’université de Bordeaux-II, un des plus grands laboratoires de recherches français sur la neurobiologie du comportement.

J’y vois un pas de plus pour reconnaître la maladie et lutter contre elle mais aussi contre ces idées qui peuvent encore persister sur  les comportements déviants, le vice, le manque de  volonté …  

«Comment le cerveau devient-il toxicomane ?» Par CORNNE BENSIMON

Pier Vincenzo Piazza©Inserm.jpgPier Vincenzo Piazza dirige le Neurocentre Magendie de l’Inserm à l’université de Bordeaux-II, un des plus grands laboratoires de recherches français sur la neurobiologie du comportement.

«Comment le cerveau devient-il toxicomane ? Je travaille à cette question depuis une vingtaine d’années. A l’origine, il y a une surprise : la science médicale ne reconnaît pas officiellement la toxicomanie comme une maladie. Elle laisse ainsi courir l’idée, populaire, que ce mal relève d’un comportement déviant, un vice engageant la volonté du sujet, et sur lequel la société peut agir par la prohibition et la répression. Les travaux menés au cours de la dernière décennie sur la neurobiologie des addictions, notamment dans mon laboratoire, montrent que cette conception est idéologique et non scientifique. La toxicomanie est une maladie qui se développe à la faveur de vulnérabilités physiologiques. Elle met en œuvre des modifications cérébrales tout aussi hors de contrôle du drogué que le sont les altérations immunitaires chez le sujet infecté par le VIH.

«Grace à des expériences sur le rat, corroborées par des études chez l’homme, nous avons montré qu’il y a une distinction fondamentale entre le consommateur régulier d’un psychotrope et le toxicomane, individu incapable de contrôler sa prise de drogue, et qui va la rechercher quoi qu’il en coûte pour sa santé, son travail, ses finances. Les deux comportements sont l’expression de deux vulnérabilités différentes du cerveau à la drogue. Dans le premier cas, les circuits neuronaux normalement dédiés à l’appréciation du plaisir (sexe, nourriture) sont hypersensibles à la drogue qui procure alors un plaisir extraordinaire. Il s’agit là d’une vulnérabilité au psychotrope. Elle n’entraîne pas nécessairement la toxicomanie qui suppose une vulnérabilité supplémentaire : chez le toxicomane, la drogue diminue la plasticité du cerveau, sa capacité à réagir à de nouveaux stimuli. Ainsi, le toxicomane ne peut pas renoncer à sa dose, même si le prix à payer est délirant.

«Le toxicomane est un malade, et doit être identifié comme tel. On peut lui offrir des seringues dans des salles d’injection comme il va s’en ouvrir à Paris, mais il lui faut des soins. Il faut repenser la rationalité de la frontière entre drogues légales et illégales : ce mécanisme toxicomanogène est aussi activé par l’alcool et le tabac.»

 

A lire également :

Sur Sud Ouest.fr du 28 juillet 2010

Des chercheurs bordelais ouvrent la voie à de nouveaux traitements contre la toxicomanie

Sur 20 minutes.fr

« Les addictions sont des pathologies »

Photo: Pier Vincenzo Piazza©Inserm

16.06.2010

La guérison du coeur

 

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Chaque peine est une rose
Même si elle te déchire
Elle te dit une seule chose
Veux-tu cesser de souffrir ?

 

Extrait du poème de Guy Corneau

Si tu veux rentrer chez toi

 

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"(…) Il faut dire que je me sens plus à l’aise avec la notion d’intelligence créatrice qu’avec la notion de Dieu. Grâce à elle, je peux contempler la beauté d’un lac au soleil couchant en me sentant en contact étroit avec cette intelligence organisatrice qui habite chaque parcelle de l’univers comme chacune de mes cellules, ému qu’alors ma portion d’individualité puisse rejoindre ma portion d’universalité.

De toute façon, qu’il s’agisse des appellations dieu, amour, univers, tout, grand manitou, énergie, intelligence universelle, ou quelque chose d’autre, pour moi, il importe surtout de se rappeler que cette dimension universelle se   situe à l’intérieur de soi comme à l’intérieur de tout ce qui est. Elle n’est pas séparée de nous, elle organise et soutiens la vie à tous les échelons. Non seulement nous y participons de tout notre être de manière indissociable mais nous sommes cela.

A la limite, tout ce qui nous arrive extérieurement et tout ce qui se passe en nous intérieurement peut être considéré comme une création. Lorsque l’on peut contempler avec un certain détachement le désastre dans lequel on a réussi à se fourrer, il y a parfois de quoi s’émerveiller. Chacun de nos états intérieurs, chacune de nos humeurs, chacun de nos climats psychologiques exprime un état du tout, un état parfait en soi.

La guérison du cœur est le plus bel exemple de la créativité humaine. Elle est la création la plus achevée de l’être humain. Toutes les autres créativités pointent vers elles, la désignent et s’en approchent. Cette création sous-tend toutes les autres créations puisqu’elle concerne la transformation intégrale de l’être, son accomplissement et son retour à la source. "

 

Guy Corneau, La Guérison du Cœur

Éditions de l'Homme, 2000 -  Éditions Robert Laffont, 2000 -  Éditions J'ai lu, 2002.   

 

 

 

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Mon premier livre lu de cet auteur fût "Victime des autres, bourreau de soi-même", un cadeau de ma soeur à quelques jours de ma sortie du CALME.


Guy Corneau,  est  psychanalyste, auteur et conférencier.
Il  est  diplômé de l'Institut Carl Gustav Jung de Zurich et l'auteur de cinq livres (Bibliographie sur son site, lien ci-dessous) . Engagé socialement, il est le fondateur des Réseau Hommes Québec et Réseau Femmes Québec, dont la formule s'est répandue dans plusieurs pays francophones.
En 1997 il crée les Production Coeur.com.
Le  livre La Guérison du Cœur traite du sens de la souffrance physique et psychologique et de la véritable guérison.

 

 

 

 

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LIENS:

 

Le site internet de Guy Corneau

 

Le site Productions Cœur.com

 

 

 

 

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Photographies Louis-Paul  Fallot