Le Blog de Louis-Paul

 Et en attendant la sortie en salle... 

...Quelques cliché N&B qui viennent compléter ma série sur Cannes 2012 "autrement":

Aux marches du Palais

Naissance d'une commune

Là-haut sur la colline

Aux origines de la Croisette

Le lundi de Pentecôte serait donc aussi -  en plus du jour férié (pour fête chrétienne) qu’il est redevenu en 2008- une « journée nationale de solidarité » destinée à financer une partie du dispositif de la lutte contre la dépendance. Rappelons qu’elle consistait à l’origine en une taxe payée par 7 heures de plus  travaillées ce jour-là.  On connait la suite et si tout le monde cotise de différentes manières, finalement peu de gens sont  au travail ce lundi de Pentecôte ! La taxe  aurait  rapporté 2,33 milliards en 2011 ; il est permis d’espérer que des mesures  plus audacieuses et moins  chaotiques  soient mise en place dans un proche avenir.

La dépendance, la vieillesse, c’est aussi le thème du film Amour qui remporte (à ma grande joie) la Palme d’or cette année à Cannes. Ces dimanches du  mois de mai de juste avant 20 heures auront décidemment été souvent de bons moments ! Terminons ce joli mois de mai  comme le récitait hier Jean-Louis Trintignant avec  ce court poème de Jacques Prévert : "Il faudrait essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple". (Extrait de Spectacle).

Bon début de semaine à toutes et tous.

Photographies Louis-Paul Fallot- Cannes 2012

Mais dans quelle ville étions-nous pour la nuit des musées ? Et quelle expo avons-nous vu ? Indices (en plus du titre de cette Note) :

Comme il y avait beaucoup de monde, nous avons fait en attendant  de pouvoir entrer  une promenade  au-dessus du festival. D’ailleurs, au XVIème siècle, Cannes et cette ville  étaient  une seule et même commune.

Le musée lui  porte le nom de celui qui vécut ici. Il y repose dans le cimetière municipal. Il avait de nombreux amis aux noms de Matisse, Monet, Vuillard…Et samedi  soir, c’était vernissage en plus de la  nuit des musées. C’est facile non ?

Mercredi vers 19h30 : Un homme, seul sur un perron annonce cette liste faite à égalité de femmes et d’hommes ;  au même moment dans le sud d’autres « montent les marches » d’un autre palais.

Côté surréaliste de deux évènements que chacun aura pu vivre en direct et selon le choix qu’il aura fait sur la télécommande de sa télévision.

Mais ce surréalisme là n’est pas pour déplaire au nantais qui écrit ces lignes et qui se souvient que c’est ici qu’André Breton rencontra Jacques Vaché. (Un petit jeu sur Nantes et le surréalisme)

La veille, la nomination du nouveau premier ministre fût aussi l’occasion de braquer les projecteurs sur un homme  issu de cette gauche dite de « de l’Ouest » et d’une  ville qui n’oublie pas plus son passé négrier que son histoire ouvrière.  

 « Qui sait que l'idée de la grève générale est née dans cette ville ? Qui sait que c'est à Nantes qu'a été lancée l'idée du Front populaire ? Et qui se souvient que "L'internationale" fut chantée pour la première fois à Nantes ? » (Alain Croix, historien  cité par Le Point dans l’article  La cité rebelle).

Cette ville aussi de culture.

Littéraire, racontée par Julien Gracq dans  La Forme d’une ville  livre que ne manquait pas d’offrir le maire de Nantes à ses visiteurs ; ville de cinéma racontée par Jacques Demy et  aussi ces murs de Trentemoult où les façades furent « repensées » pour le tournage de La reine blanche de Jean-Louis Hubert… (voir photo)

Les feux de l’actualité donc  braqués sur  trois villes cette semaine, Paris, Nantes, Cannes ; de la Bretagne à la Capitale puis la Côte d’azur, c’est aussi   mon voyage de vie.