04.04.2008
Rauba Capeu
Quand j'ai compris que chaque matin je reverrais cette lumière, je ne pouvais croire à mon bonheur.
Qui mieux que Matisse décrit ce que l’on ressens à cet endroit :
La méditerranée prise de Rauba Capeu
Photographies Louis-Paul Fallot - 2008
Itinéraires d’un breton en pays niçois...
Lorsque je suis arrivé à Nice dans les années 8O, je me suis vite cherché des repères afin de m’y retrouver dans cette ville qui m’était totalement inconnue. J’ai trouvé que c’était facile: Des collines séparées par de grandes voies de circulation que l’on montent ou l’on descends et en bas la mer et sa promenade que l’on longe, à droite ou à gauche.
Pour moi et pendant longtemps, le bord de mer eu pour seule dénomination « La prom ». Le point de repère sûr et qui rassure. Il suffit de se laisser guider le long des palmiers et des grands hôtels d’un côté, des plages de galets et des corps dénudés de l’autre avec en fond de décor une mer immuable puisque – presque- sans marée .
Ce n’est que plus tard en jouant durant mes temps de repos au touriste que j’appris qu’à partir de l’aéroport -qui marque le début de la ville de Nice- j’allais d’abord emprunter une première promenade- Corniglion-Molinier - puis celle des Anglais et enfin le quai des Etats-Unis. Et là, au pied d’un château que je cherchais en vain et dont il ne reste plus qu’une colline, j’allais, au bout de ses rochers (Les ponchettes, li pouncheta en niçois ) pouvoir enfin admirer toute la baie des Anges. J’étais sur le quai Rauba Capeu. Aujourd’hui, mes promenades dans la vieille ville se terminent presque toujours par ce bout de "Prom " .
Quai des Etats Unis : Cette appellation commémore depuis 1917 la participation américaine à la guerre de 1914/1918.
C’est à ce niveau que se trouve l’embouchure du Paillon
Le Château : Construit au XIIieme siècle la citadelle entourait toute la ville à partir de 1388 date à laquelle Nice abandonne la tutelle Française et Provençale pour choisir la domination Savoyarde. Le château prend de l’importance stratégique et les habitants sont obligés de s’installer sur les rives du Paillon. Cet accord non reconnu par les souverains Français entraînera de nombreux conflits. Réputé imprenable le château fut pris par les troupes françaises en 1706 et rasé sur ordre de Louis XIV.
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09.02.2008
A deux pas de la ville
"Le spectacle est là, celui de la nature.
Les couleurs sont d’été, les couleurs sont d’automne :
Entre-saison qui se moque bien du calendrier."
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30.01.2008
La cinquième tour
Petit retour au 24 janvier: Dans mon petit jeu concours je vous invitais à chercher ce qui se cachait derrière la façade du…Grenier du siècle à Nantes, dans l’ancienne biscuiterie LU devenue le Lieu Unique. Vous en saurez plus en cliquant sur les liens ci-dessus.
Aujourd’hui, je vous amène dans un tout autre lieu, la Bibliothèque nationale de France, où d’autres trésors seront préservés.
Un premier volet consacré à la préservation du numérique. Peut-être y trouvera-t-on vos plus belles Notes ?
Préservation du numérique : la cinquième tour pose ses fondations
Avec l’accroissement de ses collections numériques, la BnF doit faire face à un nouveau défi : comment préserver sur le très long terme le patrimoine numérique qu’elle a constitué et dont elle a la responsabilité ? Comment permettre aux générations futures d’accéder aux archives d’Internet, aux documents imprimés, audiovisuels, aux images fixes, numérisés à des fins de sauvegarde et de consultation ? Pour répondre à cet enjeu majeur, les équipes de la BnF se sont mobilisées pour concevoir un système nommé SPAR (Système de Préservation et d’Archivage Réparti).
Il sera capable non seulement de stocker des masses considérables de données (dépassant le million de gigaoctets en 2010), mais aussi d’appliquer les opérations nécessaires à leur pérennisation : le transfert de support (lorsque celui-ci devient obsolète), la conversion des formats de données (pour s’adapter aux évolutions technologiques), l’émulation (qui consiste à simuler un environnement matériel ou logiciel). Des exigences fortes ont été pour cela définies, en conformité avec la norme internationale OAIS (Open archival information system), issue du monde de la recherche spatiale. Avec le lancement du marché de réalisation, une étape décisive vient d’être franchie.
Par son ampleur, par le prolongement qu’il apporte aux collections historiques, SPAR formera la « cinquième tour », numérique, de la BnF.
Article paru dans le N° 41 de Chroniques de la BnF- page 3
« Chronique de la Bibliothèque nationale de France » est une publication trimestrielle.
Site Internet : chroniques.bnf.fr
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