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13.09.2017

Psychothérapie de Dieu de Boris Cyrulnick

 

Psychologie de Dieu_Boris Cyrulnik_couv.jpg
J’ai acheté le livre avant même d’avoir lu toute critique; avant également de voir son auteur et de l’entendre - ce qui et toujours pour moi un grand plaisir) - dans les émissions auxquelles l’auteur participera pour présenter son dernier ouvrage. Ce n’est pas souvent que cela m’arrive mais cela faisait longtemps que j’attendais un tel livre (actuel et d’enquête) sur ce sujet et que ce thème soit traité par celui qui expliqua si bien le concept de résilience (1) ne pouvait qu’attirer mon attention. 

Dans les débuts de mon rétablissement (2) et lors des réunions de groupe de parole, j’ai eu beaucoup de mal à articuler à haute voix les deux premiers mots de cette "prière de la sérénité" commençant par  Mon Dieu  avant de comprendre la force que représente ce court texte comme résumé d’un programme de rétablissement puis de programme de vie tout court. (3)


Aujourd’hui, si je continue à dire que je suis agnostique, je suis aussi très curieux de Dieu. Je suis surtout persuadé de la force de la spiritualité et l’idée d’appeler Dieu une force supérieure non seulement ne me gêne plus mais est un moteur indispensable à mon programme de vie. Je suis donc en ce sens aussi croyant.


J’en reviens au livre que je viens d’acheter en laissant son auteur vous le présenter en quatrième de couverture (4) :

« Aujourd'hui, sur la planète, 7 milliards d'êtres humains entrent plusieurs fois par jour en relation avec un Dieu qui les aide.

Ils sont mus par le désir d'offrir à Dieu et aux autres humains leur temps, leurs biens, leur travail et parfois leur corps pour éprouver le bonheur de donner du bonheur.

Méditer, trouver son chemin de vie personnel, éprouver la joie de se sentir vivant parmi ceux qu'on aime - la spiritualité élargit la fraternité à tous les croyants du monde.

La psychothérapie de Dieu nous aide à affronter les souffrances de l'existence et à mieux profiter du simple bonheur d'être.

Il y a certainement une explication psychologique à cette grâce.

Ce livre est le résultat de cette quête. » B.C

 


(1) Voir ma Note Bâtir notre cathédrale (Résilience, compétence et travail sur soi)


(2) Voir mes Notes Mes mercis de nouvelle vie


(3) "Mon Dieu/Donnez-moi la sérénité/ D'accepter les choses que je ne peux changer/

Le courage de changer les choses que je peux/Et la sagesse d'en connaître la différence".
La prière de sérénité est utilisée et a été rendue célèbre par les Alcooliques Anonymes.
Il en existe plusieurs versions, voir aussi sur ce blogue ma Note Sérénité

(4)  Psychothérapie de Dieu, Boris Cyrulnick
Odile Jacob éditions, parution septembre 2017

 

18.08.2017

S’enlivrer au CapLan

 

Café librairie CapLan & Co-Photo LP Fallot.jpg


Poul Rodou, août 2013
Ici, j’aurais pu m’essayer à décrypter quelques secrets de La Mémoire et la Mer, cette poésie qui possède une clé précise et cette clé c’est moi-même disait Léo.
Ferré voulut acheter la bâtisse, je le comprends la marée est à deux pas, juste en bas du chemin que nous descendrons à la nuit noire avant de reprendre la route vers une autre baie du côté de Morlaix. Rester pour quelques minutes encore, à écouter la mer tant il est difficile de quitter ce lieu - de fin de terre ou de début de mer - en ce pays de Finistère.
A l’origine de CapLan & Co, une buvette du littoral fréquentée par des pêcheurs à pieds, des paysans et quelques touristes, dont Léo Ferré qui aimait discuter avec la vieille "Nanan" à qui il proposa en vain de racheter le bistrot ; celle-ci avait "bretonnisé" son nom, elle le nommait...Léon Ferrec ! peut-on lire sur le site de ce qui est devenu en 1993 un café librairie "c’est à dire un lieu de vie, à la fois café-cave-épicerie, librairie et maison d’édition". Lan Manfart et Caprini ont voulu créer un lieu de vie et c'est plus que réussi!
Ici, un slogan lu sur plusieurs sites internet résume bien l’endroit : Caplan & Co, où comment s'enlivrer en toute tranquillité...  . Ici, on fouine, on bouquine dans une ambiance bonne enfant; ici on lit une page de Julien Gracq en écoutant Cohen ou Manset; ici, on commande au bar une assiette grecque tout en jetant un regard ému au poster juste derrière, le bar…Ici, on s’installe en salle ou sur la terrasse et on pourra même aller chercher une crêpe pour le désert, dehors, un peu plus bas ou s’étalent d’autres tables et où se jouent d'autres musiques.
Quel temps fait-il au CapLan ? demande en titre le livre édité par CapLan & Co ?
Ici, il fait bon en ce soir d’été à Poul Rodou "qui, en breton, signifie à peu près "Seuil du gué"..."


Illustration :
Café Librairie CapLan & Co à Poul Rodou - Guimaëc ,
Photographie Louis-Paul Fallot, août 2013


Pour voir la Note publiée sur ce blogue en 2014 dans sa version d'origine et avec d'autres photos, suivre ce lien : Un soir à  la librairie Caplan & Co
.

20.07.2017

Tranches de vie en Baie des Anges (Hommage à Max Gallo)



Je republie cette Note - c’était la 1000ème de ce Blog - écrite en juin 2013, au moment du Festival du Livre dont le thème était la Francophonie.
Jy raconte mon arrivée sur la Côte d’Azur, ma découverte de la ville de Nice et je cite Max Gallo qui raconte si bien "La Baie des Anges", celle de Carlo, Vincente et Luigi.



Citation Max Gallo-Photo LP Fallot.JPG

"Les actes changent de visage selon qu’on les décide ou que l’on se soumet à eux"

Max Gallo
Photographie Louis-Paul Fallot, Festival du Livre de Nice 2013





Tranches de vie en Baie des Anges (*)

Lorsque je suis arrivé sur la Côte d’Azur à la fin de la décennie des années 70, je me suis installé à Nice, au Nord puis à l’Ouest de la ville. Mais, lors de mes temps libre, c’est surtout vers le bord de mer que le "breton exilé" aimait se promener. En premier lieu dans la vieille ville, là-même où se déroule cette année le Festival du Livre.

Il y avait encore les anciennes poutres de métal du marché du Cours Saleya où je découvrais les produits du Sud et puis le fameux marché aux fleurs qui attire tant de touristes. D’ailleurs dans ces moments où j’arpentais les ruelles appareil photo en bandoulière, je me sentais plus touriste que résident. Il faut dire que dans cette partie de la ville règne pratiquement toute l’année un air de vacances .
Puis j’ai quitté Nice pour la commune voisine de Cagnes sur Mer où je me suis sinon enraciné, du moins installé sur le long terme. Mais je suis retourné dans la vieille ville un temps et chaque jour mais cette fois pour y travailler… Je profitais des pauses repas pour mieux connaître ce quartier ou déjeuner d’un sandwich sur les galets de la plage.
J’aime toujours me rendre à Nice (mais pas trop souvent) et y réaliser chaque année quelques séries de photos. J’ai étendu bien sûr les lieux de mes balades mais j’aime retrouver l’atmosphère de la vieille ville, entre la Place Masséna à celle de Garibaldi, le long de cette fameuse Baie des Anges.
C’est aussi le nom d’un livre de Max Gallo qui m’avait passionné en arrivant sur cette Côte d’Azur. Cette année, le Festival du Livre se déroule dans le vieux Nice et je serais sur le stand…des éditions Baie des Anges.
Oui, tranches de vie et souvent en bord de mer…
Et c'est ce jour la 1000 ème Note publiée sur Le Blog de Louis-Paul.
Oui, tranche de vie...Merci car c'est souvent grâce à vous que j'ai continué ce carnet d'ici et maintenant.


(*) 1ère publication en juin 2013  sous le titre "Tranches de vie en Baie des Anges (La 1000 ème Note!)"