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23.05.2008

Ici et maintenant

 

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Ce matin, à Cagnes sur Mer, 5h26.

Pour vous remercier de vos passages, de vos commentaires.

Et

parce que j’ai lu ce poème.

22.05.2008

Be

BRISEZ VOS LIMITES

 FAITES SAUTER LES BARRIERES DE VOS CONTRAINTES

                           MOBILISEZ VOTRE VOLONTE

  EXIGEZ LA LIBERTE COMME UN DROIT

               SOYEZ CE QUE VOUS VOULEZ ETRE

                           DECOUVREZ CE QUE VOUS AIMEZ FAIRE

   ET FAITES TOUT VOTRE POSSIBLE POUR Y PARVENIR!

                                                               Robert BACH

 

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PhotosLP-2008
 
 
 

Amusez-vous à taper sur un moteur de recherche:« Livres sur le développement personnel » 
et vous aurez... des centaines de milliers réponses !
Pourtant, un  livre et une centaine de pages suffisent. Car offrir (S’offrir)ce livre est bien plus qu’un cadeau. Et si vous le connaissez par cœur, qu’importe. Ouvrez le au hasard, un peu de lecture aide à méditer. Laissez le traîner, oubliez le, lui ne vous oubliera pas ! Et lors d’une pause, mer ou  océan, observez les « Jonathan » en écoutant la mer. Il n’y a pas (encore) de taxe sur le rivage. Jonathan le Goeland existe dans de nombreuses éditions, à partir de 2 euros. C’est aussi un de mes films cultes, images, textes et sublimes chansons de Niel Diamond.

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1324558983.jpg811043087.jpgUn goéland des plus ordinaires veut apprendre à voler mieux et plus vite que ses pairs. Ses parents l'incitent à se comporter comme tout bon goéland qui vole pour se nourrir. Mais ce besoin est irrésistible chez Jonathan Livingston le Goéland. II parvient, après de longs et douloureux efforts, à dépasser les limites qui bornaient jusqu'à présent le comportement de ses congénères. On le chasse alors du clan, on le condamne à une vie d'exclu solitaire. Pourtant, Jonathan Livingston le Goéland finira par gagner et par prouver qu'un goéland est l'image de la liberté sans limite. L'histoire de ce goéland est le plus étrange phénomène connu dans le monde de l'édition. Ecrit par un ancien pilote de L'U.S. Air Force, arrière-petit-fils du compositeur, ce texte (après huit mois de démarches infructueuses) fut cédé à un éditeur américain qui le publia à peu d'exemplaires. Puis, d'abord lentement et sans publicité, les ventes et les tirages allèrent en s'accélérant... pour atteindre des chiffres fabuleux. « Ce petit livre si mince que Winnie l'Ourson pourrait le fourrer dans sa poche, et si chaste qu'une jeune vierge pourrait en donner lecture à l'ouvroir de la paroisse » (dit Time) est devenu le prodige de l'édition populaire et bat tous les records de vente depuis "Autant en emporte le vent'."(Extrait d’Amazone.fr)

 

 

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Photographies  Louis-Paul Fallot
Les couleurs sont naturelles.
Ces clichés ont été pris le 18 novembre 2007,
à l’issue d’une promenade nicoise,

 

 

 

 

 
 
 
free music

09.04.2008

Et au milieu coule une rivière....

 

Il s’appelle Dominique et  dépose  souvent des commentaires chez un autre Dominique, celui que vous pouvez retrouver en lien dans ma rubrique « Envie de Blog » ci-contre.

Il n’a pas de Blog – à ma connaissance- mais il écrit de très beaux textes.

« (… )si tu te demandes où je vais chercher ce que j'écris, je te répondrai : au même endroit que les ignominies que je sortais quand je buvais – dans mes neurones. La différence est que je n'arrose plus mes fleurs cérébrales avec du désherbant. »  Extrait de Lettre aux sceptiques par Dominique , abstinent pratiquant, publiée sur le Blog de D.Autié le 10 août 2007.

Un jour récent, il a déposé un texte en « commentaire «  de ma Galerie photos. Une phrase introduit son texte: « Je viens de voir une merveilleuse photo, une rivière dans la région nantaise .La même .... »

J’aime la rencontre entre Mots et Photos. Et par les miracles de cette Nouvelle Vie, j’ai eu et ai toujours la chance de faire de belles rencontres.

Aujourd’hui, je suis heureux, avec l’accord de Dominique W,   de publier son texte illustré de quelques uns de mes clichés, que nous avons choisis parmi des photos que vous pouvez retrouver sur mes autre Blogs (PhotosLP et  Saison 2 ).

Enfin,  celles et ceux qui me connaissent un peu où qui ont lu mes textes de Nouvelle Vie (notamment un de février 2007) ne seront pas surpris de la publication de cette Note un  mercredi.

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ET AU MILIEU COULE UNE RIVIERE... 

Et au milieu coule une rivière....

Je suis né au bord d’une rivière. De ma chambre d’enfant, je pouvais entendre l’eau caressé les cailloux. Cette mélodie m’a toujours accompagné où que je sois sur cette Terre.

Et au milieu coule une rivière......

Alors que je me noyai dans un océan d’alcool, chaque jour ma tête remontait difficilement au dessus des flots de mes désastres, au bord de mon oreille soufflait encore un peu du bruit de la rivière.
En ce temps là, à demi mourant, ma tête était incapable de sortir de la confusion. Aucune idée, aucune pensée ne se trouvait blanchie du sceau de la confusion. Je devenais fou.
Ma femme ne m’aimait plus, mes parents m’avaient encore une fois abandonné, mon travail était perdu, ma vie ne se résumait qu'à une longue logorrhée incompréhensible aussi bien pour moi que pour les autres.
L’aube n’avait pas tenue sa promesse, mais c’était pire que ça, le crépuscule pointait son nez, je n’avais pourtant même pas 38 ans....
Alors, le soir je m’accrochai pour trouver quelques minutes de sommeil au flots de la rivière, je descendais  transporté ailleurs, loin de mon alcoolisme, loin de moi.

 

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Et au milieu coule une rivière....

Alors que je gisais la tête dans l’eau, les cailloux balayés par l’eau rentraient petit à petit dans mon être. Je m’enterrai de l’intérieur.
L’alcool avait la particularité de vous faire assister chaque jour à votre enterrement, les yeux grands ouverts vous regardez coincé dans le cercueil de votre impuissance la cérémonie, ce n’était même pas une marche funéraire.
Un oiseau vint se poser au creux de mes lèvres dégageant lentement les cailloux. Il  retira une parcelle de vie et l’emmena survoler la rivière.

Dans le bec de l’oiseau, je vis ma terre d’alcoolisme. Une terre aride, brûlée, couleur ocre et grise, où erraient des êtres décharnés au regard vide et hagard.

 

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Et au milieu coule une rivière....

L’oiseau survola en tout sens ce territoire, mon territoire à jamais.
Il me déposa au sommet d’un plateau, à la frontière. Ma frontière.
Au pied d’un arbre bleu, assis sur une mousse verte, un aigle multicolore me parla:


"Vois tu, je t’ai fais survoler ta vie d’alcool. Veux tu continuer à vivre ainsi ? Cesse de geindre et suis le cours de l’eau.
As tu remarqué que ta rivière traverse aussi bien ton alcoolisme, qu' elle a traversé tous tes instants de bonheurs, et qu' elle traversera ton avenir et ce que tu en fera. Tu es surpris mais le sens Arlequin est là.
"et au milieu coule une rivière" n’est pas le bruit de la rivière de ton enfance, pas que cela. C’est la rivière qui coule en toi, celle qui t’as accompagné jusqu' à tes terres désastreuses et sans vie. C’est tout à la fois. Ton passé, ton présent et ton avenir, il te faut recevoir et accepter ta vie dans son ensemble comme le fais ta rivière. La rivière traverse les pires contrées mais elle ne s' y arrête pas, pourquoi ne pas la suivre ?
ne reste pas là mais sache que ce territoire en toi existe et garde le souvenir de la douleur que tu as eu à y séjourner pour ne pas y revenir.
Songe aux indiens et à leur énergie à délimiter les territoires des morts pour ne pas s' y égarer. Ton alcoolisme est un territoire de Morts, quitte le et va vivre."

Je quittai l’Aigle multicolore. Il me laissa en souvenir mon surnom Arlequin.

 

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"Et au milieu coule une rivière"

Chaque soir au coucher, je prononce à voix basse "et au milieu coule une rivière" et je descends dans un sommeil de Vie rejoindre des contrées colorées où une brise légère caresse la joue des enfants pour que plus tard, ils n’oublient jamais cette promesse et ce don qu’est le souffle d’une Vie, sa légèreté et son extrême fragilité.

Dominique W