06.07.2012
Mes "6 juillet"
(Version actualisée de ma note de 2009).
C’était l’été, l’été 1969. C'était à Nantes. Un 6 juillet.
Je venais de rater mon CAP en chaudronnerie et - puis-je le dire ?- j’avais le sentiment d’avoir atteint mon objectif ! Je n’ai rien -bien au contraire- contre les métiers dit manuels mais je n’étais vraiment pas doué et il suffit pour s’en convaincre de voir le « look » de mon inhalateur en aluminium façonné à l’époque en « travaux pratiques » et qui doit encore traîner dans le grenier de la maison familiale.
C’était le plein emploi aux chantiers navals aujourd’hui disparus et les patrons en personne venaient en classe promettre du travail même à ceux qui n’auraient pas le diplôme mais s’engageraient à le repasser l’année suivante ! Pourtant et ironie de l’histoire, au début du cycle, c’était les derniers (Il fallait à l’époque passer des épreuves pour entrer en collège technique.) qui se retrouvaient avec pour seul choix les disciplines serrurerie ou chaudronnerie. Les meilleurs, ceux de la mécanique auto n’avaient pas ce privilège d’un emploi promis et de plus bien payé !
Mais, je ne voulais pas être chaudronnier ou soudeur …Je me retrouvais le temps d’une matinée à décharger des camions aux halles nantaises au lever du jour, vague souvenir d’une leçon que voulut donner mon Papa à celui qui n’avait pas, malgré des dispositions maintes fois consignées sur les relevés scolaires des divers établissements fréquentés avant ce collège technique, voulu travailler à l’école. Les profs de ce dernier se demandaient d’ailleurs ce que faisais là !
J’appris donc en rentrant fourbu de ces cageots soulevés que je devrais me présenter le lendemain à un tout autre endroit. Un grand bâtiment du centre ville spécialisé pour toute la région dans le traitement des services financiers de ce qui était alors une grande administration.
Voilà comment, j’entrais « dans la vie active » au début du mois de juillet 1969 et dans une entreprise où je travaille encore aujourd’hui. J’y ai de suite fait ce que je n’avais jamais voulu faire à l’école, à savoir étudier en passant mon examen de « titularisation » puis des concours. J’y ai exercé plusieurs métiers et si je ne suis pas toujours en accord avec tout ce qui s’y passe, je ne « cracherais jamais dans la soupe » de ce qui m’a permis de vivre - au-delà du nécessaire « bulletin de paye » - dans ce tissu social et humain quarante années d’une grande aventure. Une aventure qui passe par Nantes, Paris et Nice.
Nice/Cagnes, juillet 2012
C’est l’été, l’été 2012. Un 6 juillet.
Voilà donc cette note légèrement remaniée que j'ai diffusée une première fois il y a 3 ans. Aux quarante années de cette vie professionnelle et humaine, il faut en effet ajouter quelques "trimestres" ! (Le trimestre semble être l’unité de mesure pour les droits et calcul de la retraite.) A propos de "retraite", ce sera après mes vacances, sans attendre le décret…Et mes vacances, c’est maintenant ! Voilà pourquoi ce 6 juillet 2012 est pour moi une journée...particulière.
Publié dans Actu, Nantes, Nice, un jour un instant | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : vie professionnelle, nantes, paris, nice | 18:06 | Facebook |
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11.06.2012
L'ambiance d'un festival
Côté ciel, d’azur, du moins le matin…très chaud !
Côté déco, le magnifique jardin Albert 1er, et qui mérite aussi ses noms d’antan, jardins des palmiers, jardin de paradis.
Côté festival, des libraires, des éditeurs, des auteurs, des promeneurs, des acheteurs…Des livres, des débats, des dédicaces, de belles rencontres aussi (plusieurs clins d’œil personnels), des partages comme j’aime.
Et côté ambiance, il fallait vraiment s’attarder du côté des éditions Baie des Anges.
Pour finir ce reportage de quelques images, je citerai un extrait de la page
NICE TERRE DES ECRIVAINS
(...) S’il est une ville où peut se tenir naturellement un festival du livre c’est bien Nice. Une ville forte de son passé littéraire et ouverte aux initiatives et œuvres nouvelles. Créé en 1969 et relancé dans sa forme actuelle depuis 1996, le festival reçoit cette année plus de deux cents écrivains. Les pages n’ont pas fini de se tourner.
(Extrait du Dossier de presse du 17ème Festival du Livre de Nice)
Photographies Louis-Paul Fallot, jardins Albert 1er à Nice, 10 juin 2012
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07.06.2012
17ème Festival du livre de Nice
11 auteurs présents
46 titres exposés :
Les auteurs des éditions Baie des Anges
au Festival du Livre de Nice 2012
Les 8, 9 et 10 juin dans les jardins Albert 1er.
Je serais heureux de vous y rencontrer dimanche.
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