Le Blog de Louis-Paul

C’est l’été, le temps des vacances, des voyages, des retours en famille, des séjours chez des amis ou tout simplement d’une sortie près de chez soi où l’on s’attarde et s’attable sur une terrasse ombragée pour déguster une spécialité de l’endroit visité…

J’avais proposé pour la prochaine thématique du "défifoto"   Plats régionaux .
Mon sujet, bien placé lors des votes  n’a finalement pas été retenue (du moins pour cette fois ) mais j’avais une idée précise de la photo que je voulais publier… et de l’endroit où je réaliserais mon cliché !

Le quartier du Port était l’un des plus populaires de Nice, et je me souviens de ma première  socca, cette galette fumante autrefois plat des travailleurs et maraîchers chez le fameux Pipo  écrivais-je  sur ce blogue dans une Note de l'été 2011 . Je suis resté très longtemps sans y retourner mais depuis quelques mois, nous aimons venir  y déguster une portion accompagnée d’une salade, de mesclun bien sûr.

Nous apprécions l’équipe  qui a repris cet établissement légendaire, son accueil et  service et moi qui suis très difficile sur ce genre de plats (autant que sur les crêpes, c’est peu dire !), j’apprécie ici la finesse de la pâte.  Mais il est temps de vous présenter ce plat et pour ce faire, rien de mieux que de se rendre sur le site de chez pipo.fr  Extraits :

"On peut trouver sous différents noms et différentes formes des galettes à base de farine de pois chiche de Gênes à Marseilles - et dans d’autres pays en Afrique du Nord ou en Amérique du Sud - mais c’est à Nice qu’elle s’est définitivement ancrée dans le patrimoine culinaire de la ville, sous l’appelation « socca ».  (…) Cette spécialité est plus probablement arrivée d'Italie au XIXe siècle avec les immigrants gênois.
Le commerce de la socca commença avec ces charpentiers gênois, ramenés par l'armée napoléonienne pour travailler dans les chantiers navals et réparer l'arsenal toulonnais.  Mais c’est dans les années 1900 que le plat se serait popularisé à Nice, en particulier par l’intermédiaire d’une marchande ambulante de socca, une certaine Théresa, qui « à l’heure des oiseaux et des pêcheurs » se rendait vendre sa production avec un fourneau ambulant".(...)
Source : Extrait et photo :  Histoire de la Socca sur le site Internet chezpipo.fr 

Et si le fourneau ambulant n'existe plus, en dégustant votre socca, vous pourrez  aussi voir, devant chez Pipo d'autres moyens de transport... devenus sans doute pièces de collection.

Chez Pipo à Nice, photographies Louis-Paul Fallot, 2013

Ainsi, le Salon du livre restera dans le Vieux Nice (1) et c’est une très bonne nouvelle !

Au-delà du gros succès de cette manifestation 2013, c’est toute une ambiance vraiment nouvelle qui a donnée à ce salon son cachet particulier. Cette année, le Festival a vécut ses trois jours en s’intégrant parfaitement dans la vie quotidienne un peu village  du cœur de Nice. Entre le marché du Cours Saleya et le magnifique Palais de la  préfecture pour  la littérature générale et l’édition régionale et  sur la place du Palais de Justice pour la littérature jeunesse, la BD et les livres anciens, tout près des ruelles commerçantes de la vieille ville.
Trois jours où les pas des amoureux des livres se sont mêlés à ceux des résidents  du Vieux Nice,  des promeneurs et des touristes,  à  deux pas du bord de mer où se tenait un autre salon (Art of the Prom).

J’ai pris un grand plaisir à  retrouver  ces lieux que je raconte  dans cette "tranche de vie" publiée il y a quelques jours.  L’ambiance sur le stand des éditions Baie des Anges était à la fois  studieuse et joyeuse et j’ai aussi fait quelques belles rencontres parmi les visiteurs. Amis, anciens collègues de travail, artistes, photographes ...

...et blogueurs ! 

Blogueuses exactement,  du Blog du Vieux Nice , en quête de belles dédicaces pour leur site que j’ai découvert à cette occasion.

Et  Antoine  qui est venu me « livrer à domicile » son livre (2) dont je reparlerais bientôt et qui racontera sur son blogue le soir même sa propre vision  du Festival du Livre. 

Voilà de quoi relativiser les grosses fatigues du soir pour ne garder de ces quatre jours qu’un très bon ressenti et…beaucoup de photos.

Vous pourrez en retrouver une partie publiée bien sûr sur ce blogue (Ma Note/diaporama "En direct du Festival du Livre de Nice" et aussi sur les différents réseaux sociaux comme celui de mes  posts sur  Google + ou encore ceux du Groupe Facebook des éditions Baie des Anges (3).

La fête du livre continuera le 19 juin, un peu plus loin, Place Garibaldi avec une Rencontre littéraire (4) consacrée à un thème qui m’est cher, le livre d’artiste.

 

(1) Voir édition de Nice-Matin du mardi 11 juin

(2) "ENTRE FUITE ET ESPOIR" Nouvelles et Poèmes d’Antoine Vissuzaine aux éditions Velours

(3) Groupe ouvert des éditions Baie des Anges :  www.facebook.com/groups/32305334926/

(4) Les Cafés Littéraires des éditions Baie des Anges au Museaav. Mercredi 19 juin à partir de 18h30:
"LIVRES D'ARTISTES" avec Virginie Broquet, Jérémy Taburchi, Patrick Moya. 

Crédit photographique:
Le Vieux Nice à l'heure du Festival du Livre
  Louis-Paul Fallot, juin 2013

 Mise à jour le  10 juin 2013

L'album du Festival  du Livre de Nice   sur Google +
 

Et le diaporama:

Photographies Louis-Paul Fallot

Nice les 6,7,8 et 9 juin 2013