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12.07.2012

Halte à Puget-Théniers

 

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Sur la route de Méailles, nous faisons souvent halte à Puget-Théniers, à la frontière entre les Alpes-Maritimes et les Alpes de Haute-Provence. Je vous ai déjà raconté ce temps que nous aimons prendre sur la route de Haute-Provence. Oui, nous aimons flâner, nous arrêter, prendre le temps de l’instant présent. Et en cherchant bien sur ce Carnet, vous retrouverez d’autres photos commentées prises en cette ville natale d’Auguste Blanqui et qui est aussi le siège de l’association qui chaque été fait revivre la loco à vapeur jusqu’à Annot.

 

Ce samedi là, une halte et  une expo.  

 

 

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Halte à Puget donc, le temps parfois d’un repas, d’autres fois d’un morceau de pizza ou tout simplement d’un caoua pris à la terrasse face à la Fontaine dont l’eau  semble chanter à l’unisson de la Roudoule qui à quelques mètres s’en va se jeter dans le Var.

 

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Nous aimons aussi faire quelques pas ensuite avant de reprendre la route et cette fois, ils  nous mènent vers une expo dans  la vieille ville et la rue de l’Abbé Papon près du four communal magnifiquement restauré. 

 

 

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 Philippe Taillard  prend le temps de nous raconter la genèse de chacune de ses œuvres qu’il expose ici   jusqu’à la mi-juillet (il sera ensuite à Entrevaux).  Avant tout un amoureux de la nature, au cours de ses pérégrinations son œil saisi le mouvement de la branche morte de l’arbre éternel. Alors, il en fait émerger, doucement, tendrement, la force de vie, celle qui fait se redresser les hommes qui marchent pour prendre part au combat de la vie. Extrait de son  blogue  TAILLARD Sculpture).

 

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Voilà, il est temps de reprendre la route après  un dernier regard  sur la place vers  la statue de Maillol "l'Action enchaînée", hommage à l’enfant du pays  Auguste Blanqui, celui qui créa en 1880 (clin d’œil à mon ami Alain) le journal Ni Dieu ni maître.  

Et en face dans son hangar, la vieille loco à vapeur se prépare sans doute elle aussi au voyage, celui qui mène vers Annot, son vieux pont romain, ses joueurs de boules et ce quotidien posé sur la table du café du commerce et qui titre Le repos c’est maintenant 

 

Nota: J'ai consulté quelques anciennes Notes avec plaisir en rédigeant ce billet. Vous les retrouverez en cliquant sur les LIENS. J'ai aussi cherché des photos notamment de la statue de Maillol et ce que je craignais s'est vérifié:  "Quel bazar" (comme dirait Arno) dans mes dossiers photos!!! Alors, le repos sera aussi de faire un peu de classement dans toutes ces images...

 

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PhotosLP Fallot,

 Puget-Théniers le 7 juillet 2012

10.07.2012

Ce samedi là, entre galets et blés.

 

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La nuit a sans doute emporté avec elle des choses…. ? me demande Didier en commentaire à son billet du Coin du bois.

Oui, et d’abord le trop plein d’émotions car  même si la journée de la veille était depuis longtemps mentalement préparée, il n’en reste pas moins qu’elle fût une journée vraiment particulière. Faite de témoignages d’amitié, d’amis venus et pas vus depuis longtemps, mais aussi de ce moment du départ d’un bureau et cette clé que l’on laisse,  posée.      

La nuit a décantée un peu tout cela…

Ce samedi devait être  un jour de début de nouveaux instants où plus exactement d’instants vécus différemment.

Car moins rythmé par cette notion du temps a découpé dans l’agenda  d’un week-end .

Sans le bilan  - même inconscient - à faire de la semaine passée et la projection  de ce qu’il faudrait retrouver, forcément le lundi matin en arrivant sur le lieu des activités professionnelles. Plus d’espace mental pour résumer.

 

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Ce samedi-là, j’eu  envie d’une journée d’été et  j’avais envie de mer et  j’avais envie de montagne. Pas d’un caprice mais d’un laisser-aller vagabond sur des promenades  de bord de mer, des routes d’arrière pays et des chemins de montagne. Je me suis offert une belle journée de début de vacances dans cette région qui permet cela « entre mer et monts ». Mais des vacances sans ces sacs à préparer, juste le nécessaire et un itinéraire qui se passera de cartes routières.  Avec cette drôle d’impression de savoir que l’on part et  que pour le retour, on verra… Une journée à partager dans l’intimité à deux, une journée à « se poser » et pourtant, à marcher, conduire, prendre un café, lire le journal, écouter la radio, préparer le repas…Une journée ordinaire et extraordinaire, d’ici  et  cette impression qui ne m’a pas quitté de la  journée de ce samedi    d’un autre maintenant.

Devant-soi, tout le temps écrit Didier.

 

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  Photos prises le 7 juillet 2012

Annot-Cros de Cagnes-Méailles

 

06.07.2012

Mes "6 juillet"

 

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(Version actualisée de ma note de  2009).

 

C’était l’été, l’été 1969. C'était à Nantes. Un 6 juillet.

Je venais de rater mon CAP en chaudronnerie et - puis-je le dire ?- j’avais le sentiment d’avoir atteint mon objectif ! Je n’ai rien -bien au contraire- contre les métiers dit manuels mais je n’étais vraiment pas doué et il suffit pour s’en convaincre de voir le « look » de mon inhalateur en aluminium façonné à l’époque en « travaux pratiques » et qui doit encore traîner dans le grenier de la maison familiale.

C’était le plein emploi aux chantiers navals aujourd’hui disparus et les patrons en personne venaient en classe promettre du travail même à ceux qui n’auraient pas le diplôme mais s’engageraient à le repasser l’année suivante ! Pourtant et ironie de l’histoire, au début du cycle, c’était les derniers (Il fallait à l’époque passer des épreuves pour entrer en collège technique.) qui se retrouvaient avec pour seul choix les disciplines serrurerie ou chaudronnerie. Les meilleurs, ceux de la mécanique auto n’avaient pas ce privilège d’un emploi promis et de plus bien payé !

Mais, je ne voulais pas être chaudronnier ou soudeur …Je me retrouvais le temps d’une matinée à décharger des camions aux halles nantaises au lever du jour, vague souvenir d’une leçon que voulut donner mon Papa à celui qui n’avait pas, malgré des dispositions maintes fois consignées sur les relevés scolaires des divers établissements fréquentés avant ce collège technique, voulu travailler à l’école. Les profs de ce dernier se demandaient d’ailleurs ce que faisais là !

J’appris donc en rentrant fourbu de ces cageots soulevés que je devrais me présenter le lendemain à un tout autre endroit. Un grand bâtiment du centre ville  spécialisé pour toute la région dans le traitement des services financiers de ce qui était alors une grande administration.

Voilà comment, j’entrais « dans la vie active » au début du mois de juillet 1969 et dans une entreprise où je travaille encore aujourd’hui. J’y ai de suite fait ce que je n’avais jamais voulu faire à l’école, à savoir étudier en passant mon examen de « titularisation » puis des concours. J’y ai exercé plusieurs métiers et si je ne suis pas toujours en accord avec tout ce qui s’y passe, je ne « cracherais jamais dans la soupe » de ce qui m’a permis de vivre - au-delà du nécessaire « bulletin de paye » - dans ce tissu social et humain quarante années  d’une grande aventure. Une aventure qui passe par Nantes, Paris et Nice.

 

Nice/Cagnes, juillet 2012

 

C’est l’été, l’été 2012. Un 6 juillet. 

 

Voilà donc cette note légèrement remaniée que j'ai diffusée une première fois il y a 3 ans. Aux quarante années de cette vie professionnelle et humaine, il   faut en effet    ajouter   quelques "trimestres" ! (Le trimestre semble être l’unité de mesure pour les droits et calcul de la retraite.) A  propos de "retraite", ce sera après mes vacances, sans attendre le décret…Et mes vacances, c’est maintenant !  Voilà pourquoi ce 6 juillet 2012 est  pour moi  une journée...particulière.