21.02.2009
Cougourdon
(…)Pour préparer une gourde qui puisse servir à mettre du vin, de l'alcool ou de l'eau, il fallait commencer par la laisser mûrir à point, l'enlever de sur la plante et la laisser sécher ; ensuite enlever un petit morceau dans le haut avec une petite scie et, avec un fer qu'on faisait rougir, creuser pour faire un trou bien rond; puis, avec une grosse aiguille ou un morceau de fil de fer, il fallait détacher les graines qui se trouvaient à l'intérieur. Les faire sortir les une après les autres sans beaucoup de succès souvent, on passait parfois des heures à secouer une cougourde. Ensuite, on mettait de l'eau chaude pendant plusieurs jours, puis du vin chaud et on lavait bien jusqu'au moment où l'on voyait que c'était bien propre.
RAYBAUT P. – Autoconsommation et société traditionnelle dans l’Esteron, thèse de doctorat d’Etat, EHESS, Paris, 1981, Tome III, p.319.
Extrait du site Ecomusée de la Roudoule – Ville de Puget-Rostang
Suite de "la photo mystère ":
Aujourd’hui, le Cougourdon est devenu objet d’art. Au moment du carnaval de Nice, il se transforme en masque mais aussi en instrument musical. Ici, la préparation du Carnaval par…
Ce sera l’objet de ma prochaine Note
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04.04.2008
Rauba Capeu
Quand j'ai compris que chaque matin je reverrais cette lumière, je ne pouvais croire à mon bonheur.
Qui mieux que Matisse décrit ce que l’on ressens à cet endroit :
La méditerranée prise de Rauba Capeu
Photographies Louis-Paul Fallot - 2008
Itinéraires d’un breton en pays niçois...
Lorsque je suis arrivé à Nice dans les années 8O, je me suis vite cherché des repères afin de m’y retrouver dans cette ville qui m’était totalement inconnue. J’ai trouvé que c’était facile: Des collines séparées par de grandes voies de circulation que l’on montent ou l’on descends et en bas la mer et sa promenade que l’on longe, à droite ou à gauche.
Pour moi et pendant longtemps, le bord de mer eu pour seule dénomination « La prom ». Le point de repère sûr et qui rassure. Il suffit de se laisser guider le long des palmiers et des grands hôtels d’un côté, des plages de galets et des corps dénudés de l’autre avec en fond de décor une mer immuable puisque – presque- sans marée .
Ce n’est que plus tard en jouant durant mes temps de repos au touriste que j’appris qu’à partir de l’aéroport -qui marque le début de la ville de Nice- j’allais d’abord emprunter une première promenade- Corniglion-Molinier - puis celle des Anglais et enfin le quai des Etats-Unis. Et là, au pied d’un château que je cherchais en vain et dont il ne reste plus qu’une colline, j’allais, au bout de ses rochers (Les ponchettes, li pouncheta en niçois ) pouvoir enfin admirer toute la baie des Anges. J’étais sur le quai Rauba Capeu. Aujourd’hui, mes promenades dans la vieille ville se terminent presque toujours par ce bout de "Prom " .
Quai des Etats Unis : Cette appellation commémore depuis 1917 la participation américaine à la guerre de 1914/1918.
C’est à ce niveau que se trouve l’embouchure du Paillon
Le Château : Construit au XIIieme siècle la citadelle entourait toute la ville à partir de 1388 date à laquelle Nice abandonne la tutelle Française et Provençale pour choisir la domination Savoyarde. Le château prend de l’importance stratégique et les habitants sont obligés de s’installer sur les rives du Paillon. Cet accord non reconnu par les souverains Français entraînera de nombreux conflits. Réputé imprenable le château fut pris par les troupes françaises en 1706 et rasé sur ordre de Louis XIV.
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20.11.2007
Conversations à Nice
Jaume Plensa : " Conversation à Nice "
Sept sculptures de personnages colorés illuminés représentent le dialogue des sept continents.
Ce sont les œuvres de 15 artistes internationaux qui investissent l’espace urbain autour du tramway Nice Côte d’Azur qui sera inauguré samedi.
Ma prochaine Note "Il arrive" sera mise prochainement en ligne sur ce Blog.
Et il y aura aussi de nouvelles photos, très bientôt, dans ma Galerie .
Lien : Je vous invite à lire
« la note d’intention de Jaume PLENSA » de mars 2006
Conversation à Nice pour la place Masséna.
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