20.08.2012
Voyage au pays de l’enfance
Je m’attarde sur le quai des Sables d’Olonne mais mes yeux et mes souvenirs m’amènent de l’autre côté du port vers La Chaume dont j’aperçois le clocher. Mais je n’irais pas déambuler dans ses ruelles étroites, je ne prendrais pas le passeur qui traverse le port, et je n’emprunterais pas le pont qui reliait ce dernier au début des marais. Encore moins le raccourci de l’écluse par où nous passions avec ma cousine lors de nos escapades nocturnes l’été pour revenir d’un des dancings du centre ville.
Et c’est bien ainsi, je n’ai plus d’attaches à La Chaume, mes rendez-vous sont juste à côté en Pays d’Olonne.
Et puis les lieux ont tellement changé.
Il ne reste plus beaucoup de bateaux de pêcheurs comme celui dont mon oncle Henri tenait la barre ; et la sirène qui invitait les femmes de marins à reprendre le chemin des conserveries ne retentit plus depuis longtemps. L’une d’elle, la femme de mon oncle et qui se nomme Francine est ma Marraine, la sœur ainée de ma Maman.
La veille, avec sa fille - ma cousine - nous avons partagé jusqu’à tard dans la nuit nos souvenirs d’enfance. Nous irons tout à l’heure la voir dans sa maison de retraite et je sais qu’il y aura beaucoup d’émotion.
Entre cette femme d’exception et moi, il y a une telle complicité, un tel amour que je ne pourrais trouver les mots ici pour les décrire.
Oui, je m’attarde sur le quai des Sables, c’est ma « saga » familiale du côté maternel qui défile, celle d’une famille de pêcheurs dont tous les membres sont nés « là-haut » en Bretagne, à Douarnenez.
PhotosLP Fallot, Les Sables d'Olonne, juillet 2012
Publié dans Bleu, Famille, Photo | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : bleu, note, sables d'olonne, enfance, carnet de voyage été 2012 | 07:36 | Facebook |
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19.07.2012
L'évasion d'un temps d'été
Peut être vais-je rencontrer le bateau « L’évasion »…
C’est une excellente idée qu’a eu Ariaga de nous proposer cet été ces vacances imaginaires.
L’invitation au voyage est ne l’oublions pas le fil conducteur de ce blogue en cette année 2012. Et le voyage est partout que l’on parte ou non, que l’on fasse quelques pas près de chez soi ou que l’on visite des contrées plus ou moins lointaines.
Sans oublier celui au pays de nos rêves. Et il y a tous ces voyages que l’on peut vivre « au pays du blogue ». (Quelques uns sont en liens juste à côté sur la colonne de ce blogue)
Nous passerons les barreaux de toutes les prisons physiques, psychiques ou chimiques. écrit aussi l’auteure du Laboratoire du Rêve et de l’Alchimie spirituelle.
N’oublions pas celles et ceux qui souffrent. C’est l’occasion pour moi de rappeler qu’il existe un village pas comme les autres, et c’est pour cela que mon appel à soutenir le CALME restera en haut de ce site le temps qu’il faudra.
Voilà, le voyage c’est maintenant, je vous souhaite un bel été, vous remercie de vos visites et vous dit à bientôt. Et n’oubliez pas de photographier, j’ai voulu avant de partir partager avec vous quelques conseils personnels et vous donner envie.
Allez, bon vent à toutes et tous.
PhotosLP Fallot
Publié dans Actu, Blogs coup de coeur, Photo, Photographie, Voyage | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : pause, voyage, vacances | 09:11 | Facebook |
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16.07.2012
Ils ont traversé le village
Ils ont traversé le village, mille cinq cents « têtes » le premier jour, cinq cents encore le lendemain.
J’ai eu la chance de les photographier du balcon de la maison et l’un de ces clichés inaugurera la thématique "Les départs" du blogue Vos photos des lecteurs de Libération.
C’est le voyage vers les grands pâturages…Celui que racontent les anciens qui me parlent des carraires - on parle aussi des drailles- terme employé par les éleveurs du Sud de la France pour nommer les chemins de passage de circulation animale.
Les carraires sont issues de coutumes remontant au XII et XIVème siècle instaurées par les Comtes de Provence. Les seigneurs donnèrent le droit de passage pour permettre le passage des troupeaux de moutons partant de la basse Provence (Bouches du Rhône, Var) vers la haute Provence, lors de la transhumance. Il y avait, semble-t-il des petites carraires qui servaient à faire circuler les troupeaux dans l’aire de la communauté et les grandes carraires qui servaient à traverser toute le Provence. Extrait de la Fiche n° 635106 du Centre Régional de la propriété Forestière, Région PACA)
Voilà ils sont passés et je dévale l’escalier pour les rejoindre à la sortie du village.
Je les retrouve bien vite ; ils font halte pour la nuit sur la colline de Saint Jacques où déjà le troupeau se disperse dans les hautes herbes.
Le « grand nettoyage » va commencer et le lendemain, le paysage aura bien changé, « le repas » fût visiblement apprécié !
Ils sont repartis au lever du jour. Les bêtes et leurs bergers ont pris leur quartier d’été là-haut après avoir traversé les forêts de chênes et de châtaigniers. Peut être les reverrais-je cet été, du côté du Ruch ou de la cabane de Méailles au pied du Grand Coyer.
Ils sont partis, laissant dans les ruelles du village place libre à d’autres transhumances, bipèdes celles-là…
Ce fût un instant présent comment vous en vivrez sans doute aussi cet été si vous délaissez un peu les bords de mer saturés pour quelques randonnées.
En tout cas, cela valait bien ces quelques clichés en couleur, noir et blanc ou sépia que je prends grand plaisir ici à partager.
Photographies Louis-Paul Fallot Fallot, 23 et 24 juin 2012 - Méailles, Fujifilm X10
Publié dans Photo, Provence, un jour un instant | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : transhumance, méailles, photo | 07:47 | Facebook |
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