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06.12.2012

Sur quelles berges? (Jeu)

jeu,berge,ville,midi-pyrénées,photoEva et Nono m’ont donné envie…D’aller moi aussi revoir quelques photos et de les partager en vous proposant ce petit jeu: Sur quelles berges et dans quelles villes ai-je pris ces clichés ? (2 séries de 3 photos pour 2 lieux). Indice : Nous sommes en région Midi-Pyrénées.

Les solutions ont été trouvées par Dominique en début de soirée. Vraiment bravo car s'il était facile de trouver les deux villes et rivières, c’était beaucoup moins évident de trouver chaque photo. Vous pouvez d'ailleurs continuer à jouer, il suffit de ne pas lire les commentaires.

 

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04.12.2012

Le scribe maître de la plume

 

Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit. C'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour.  Christian Bobin,  La part manquante

 

Le scribe maître de la plume

 

Le scibe-PhotosLP Fallot.jpgDans l’Antiquité le scribe était un notable, puis avec le temps et dans les pays modernes, tout le monde ou presque apprit à lire et à écrire;  chacun put enfin écrire avec plus ou moins de talent, et ainsi évoluer.

Certains devinrent des écrivains au talent reconnu, on leur attribuait ce talent d’être de fines plumes. Ils étaient capable de montrer et faire sentir les odeurs, le bruissement des feuilles sous le souffle du vent, nous faire entendre le clapotis de l’eau dans les calades des ruisseaux, nous montrer toutes les couleurs du ciel, des arcs en ciel et du zèbre des éclairs dans une nuit noire. D’autres nous montraient, la violence des hommes et des tempêtes, les rues sombres et les fumées nocives. Certains même nous cueillaient des bouquets montrant du même coup la verdeur des près embaumés de parfums de fleurs. Les coquelicots dans les champs de blés…. C’est grâce à eux que je me suis senti attiré vers la lecture, celle qui me parlait un peu plus que les simples mots, des textes vêtus de poésie ; ceux qui m’ont autorisé à les copier pour essayer de m’améliorer, j’ai pu à mon aise jouer avec leurs mots tentant chaque fois de mieux faire, ajoutant virgules ou points, déplaçant de-ci de-là quelques mots pour les accorder avec les résonnances qu’ils transmettaient à mon oreille par ma lecture qui s’adressait directement à mon cerveau. L’écriture me semblant être comme une douce musique sur laquelle tous les mots peuvent valser et donner un ballet majestueux comme les valses de Vienne. Chaque lecteur devenant le spectateur et l’auditeur de la musique qu’il lit et entend. Aimant ainsi un écrivain plutôt qu’un autre, le style de sa plume, le tableau qu’il écrit comme un peintre son œuvre, ou un sculpteur son art. Qu’ils m’offraient en partage.

Jusqu’au jour où, ayant par maladresse certainement, déplacé, une virgule ou un point, modifié une note dans un récital écrit, ignorant que ce scribe était resté à l’aire antique de la noblesse des scribes d’Egypte, possesseur de ses écritures et de ses droits d’auteur. Troublé comme Mozart, que l’on ait pu lui changer une croche de sa partition. Je fus amené à repenser mon admiration sur la profondeur et l’attention que pouvaient avoir certains de ceux qui se gargarisaient de côtoyer les fines plumes; je les ressentais alors loin de la véritable sollicitude dont parlait Victor Hugo. J’ai ressenti la même résistance que les religieux mettent à sacraliser et conserver leurs écrits pour poursuivre, sans en modifier une ligne, leur état d’esprit sans pouvoir accepter d’en apporter une nouvelle conception. Toutes religions confondues avec les thoras et les charias, tous les blocages en fait.

Le plus surprenant venait aussi du fait que ce scribe - qui se bat pour que le monde change et évolue dans une mondialisation où beaucoup ne pensent plus à la nature ni aux dégâts que chacun provoque en ce monde – oubliait que l’on doit commencer « soi-même » à évoluer dans ses propres comportements égoïstes quels qu’ils soient.   Ne rien changer au sacro-saint du «c’est ce que je fais qui est bien » ! J’ai compris la phrase d’un artiste qui disait que l’écriture pouvait être une arme meurtrière. Comme tiré d’une arbalète, le carreau peut se transformer aussi en boumerang.

L’écriture, à mon humble avis, ne devrait pas rester l’apanage de certaines fines plumes, ne servant alors qu’à décorer leur chapeau, mais servirait encore un peu plus à aider ceux qui l’aiment, à l’aimer davantage. La partager sans contrepartie, l’offrir comme un précieux cadeau et non comme l’aumône d’une pièce jetée dans l’écuelle du mendiant de la lecture…..

 

Robert de Nice, 14 octobre 2011.   

 

Illustration :

Le musée des arts et traditions populaires à Guillaumes (Alpes-Maritimes). Photo Louis-Paul Fallot

 

Liens:

A lire ou relire les autres conributions de mon ami Robert de Nice publiées sur ce blogue:

La fenêtre dans un mur

La foi ou « le merci du lapin »...

 

03.12.2012

La "plage" Goldoni

 

 La place des Enfants de  Patrick Corillon-PhotosLP Fallot (1).jpg

 

 

La place des Enfants de  Patrick Corillon-PhotosLP Fallot (5).jpgCe n’est pas Paris Plage; nous ne sommes pas en été sur les bords de Seine !

Mais il faut vraiment s’approcher de près pour découvrir "l’œuvre" du farceur qui a "débaptisé" la place Goldoni ! La vrai œuvre elle, est de Patrick Corillon, une commande de la ville de Paris et se nomme « la place des enfants ».

 

 

 

La place des Enfants de  Patrick Corillon-PhotosLP Fallot (4).jpg

 

Ci-dessous, la présentaion de l'oeuvre, extraits en italiques du site Paris.fr

 

La place des Enfants (2006) est une œuvre de Patrick Corillon, artiste belge vivant à Paris. Faisant face à une école maternelle, elle est un hommage aux enfants et décline les voyelles à la manière d’une page d’écolier, dans l’ordre des lettres de l’alphabet en leur donnant des couleurs, discrète référence au fameux Sonnet des voyelles.

 

La place des Enfants de  Patrick Corillon-PhotosLP Fallot (3).jpg

 

Mais l’œuvre raconte aussi des histoires : vibrations provoquées par les ballons contre le mur et qui bousculent des racines d’arbustes ; cris d’enfants jouant sur la place qui réveillent de minuscules larves d’insectes endormies dans le mur ; petites bêtes se hâtant de sortir de leur trou… (…)

 

La place des Enfants de  Patrick Corillon-PhotosLP Fallot (2).jpg

 

Pour Patrick Corillon le mur est une prolongation de l’aire de jeu des enfants, qui agit comme une fable s’interrogeant sur la place des enfants dans la ville. Un texte sur plaques émaillées évoque de façon intentionnelle un commentaire historique sur le lieu et les autres plaques historiques du quartier.

 

 La place des Enfants de  Patrick Corillon-PhotosLP Fallot (6).jpg

 

Lien :

Le site Internet de Patrick Corillon

Photographies:

Place Goldoni, 2ème arrondissement de Paris,

PhotosLP Fallot, octobre 2012