Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12.09.2018

Un texte né d’une image

 

A11522.jpgUn texte est né de cette photo…  a écrit mon ami Robert après publication sur un "réseau social" d’ une photo que j’avais choisie et qui est aussi la couverture d’un livre que j’aime beaucoup (voir en bas de Note). Le partage de la couverture de ce livre lui  a inspiré  le texte suivant.   
Merci à lui de me permettre de le partager ici.  





La peur de perdre.
Nous sommes bien régis par nos sentiments, c’est le lot de tous les humains.
Nous vivons avec le signe de l’attachement, sous  le signe du lien (*) ; celui qui nous attache à ce qui a de la valeur à nos yeux, que nous aimons. Lorsque l’enfant nait, il attrape le doigt de ses parents et ne le lâchera plus jamais. Il en sera de même de tout ce qu’il va aimer.
L’attachement. Ce qui lie les êtres les uns aux autres avec une force inexplicable.  La valeur réelle du mot ‘’Amour’’. Tout ce qui nous est cher ne l’est pas par la valeur du prix, mais par la valeur de l’attachement que nous lui avons donné. 
Presque tous nous avons perdu…Quelqu’un, quelque chose, une espérance, comme une déchirure, ce qui devient une mort, un départ sans retour. C’est bien cette déchirure qui donne la souffrance inévitable, blessure profonde jusqu’au fond de l’âme. Une difficulté d’acceptation. Lorsque le lien est fort, il attache les sentiments, les colle comme une chose qui n’en font plus qu’une, lié à tout jamais. Uni jusqu’ au fond de l’âme l’un à l’autre. Les déchirures portent cette souffrance, inéluctable qui ronge, laissant la sensation d’une amputation, blessure sévère chez les humains. Dieu merci, le temps apaise,  en laissant la cicatrice mémorisée,  rappelant que la vie doit continuer, acceptant que « c’est comme çà « ’’. Ô faiblesse humaine,...  combien tu nous meurtris face à l’adversité. J’ai soigné cette passion par une autre comme une compensation, aimant la seconde comme j’aimais la première, calmant l’âme blessée, par une substitution. La spiritualité est venue à mon aide, pour voir ailleurs, voir plus loin, de plus haut, plus en profondeur, et ainsi rendre le mal moins douloureux. Aujourd’hui je sais que plus rien ne meurt, que tout se crée ou se recrée.    

Robert de Nice, le 23 aout 2018                                            

 (*) Boris Cyrulnik? Sous le signe du lien, Hachette, “Pluriel”, 1997


En illustration la couverture du  livre: Christian Bobin -  Édouard Boubat
"Donne-moi quelque chose qui ne meurt pas", Gallimard

 

28.01.2018

Les maquisards des cimes

 

Beuil_couv_Photo LP Fallot.jpg



C’est la photo choisie pour "Les maquisards des cimes", le nouveau roman de mon ami Ernest Di Gregorio; je suis heureux d’en illustrer la couverture. (1)
C’est à sa demande et en accord avec l’éditeur que j’ai réalisé une série de photos sur les lieux de l’histoire dans les Alpes-Maritimes.(2) Une histoire qui rejoint la grande Histoire, car si le livre d’Ernest se déroule dans le Sud, en 1943, la Résistance s’organise partout sur le territoire national comme écrit en 4ème de couverture et un roman l’évoquant - avec référence à des faits historiques - ne pouvait que me toucher à titre personnel.(3)

Lire la suite

01.04.2016

Ouragans sur La Côte d'Azur

Cet été-là, malgré l’actuel climat d’insécurité, qui pouvait prévoir que des menaces terroristes pesaient sur l’illustre cité du Bailli de Suffren, de Brigitte Bardot et d’Eddie Barclay ?
Ni la DGSE, ni la DGSI, ni même notre cher commissaire Bellini. Mais il y avait Cloclo, digne sœur de Miss Marple et de l’indomptable Catherine Ségurane, et tout un tas de puissances célestes étaient de mèche avec elle...(1)


St Tropez_Photo Louis-Paul Fallot (1).jpg



Jean, je le connais depuis un bon moment maintenant.
De festival en salon du livre, nous avons échangé, partagé des choses de la vie, de littérature et de photographie.



J’irais volontiers écouter le professeur, aujourd’hui honoraire mais toujours conférencier,  moi qui  ne suis pas resté longtemps sur les bancs d’écoles. « On a toujours envie d'apprendre quand le savoir est source d'espoir » écrivait-il dans l’un de ses billets en 2012. (2).

Car les publications du professeur Emelina touchent  à de nombreux domaines avec  plus d’une dizaine de livres publiés mais aussi  des fictions et essais, une centaine d'articles et de billets et une chronique journalistique durant quinze ans au quotidien Nice-Matin. (3)

Jean Emelina à la Librairie Masséna-Photo LP Fallot.jpg


 
Jean Emelina écrit des polars depuis quelques années dont le succès est grandissant.
Un jour sur la place Gautier à Nice, lors du Festival di livre de Nice, une dame - toute contente de retrouver l’ancien professeur de littérature française  de l’université Nice Sophia Antipolis- ne cachait pas - sourire aux lèvres- sa surprise de lire quelques pages « légères » pour ne pas dire coquines chez celui qu’elle avait connu dans le sérieux de sa chaire universitaire.



St Tropez_Photo Louis-Paul Fallot (2).jpg





Les polars de Jean sont comme le dit la formule consacrée "des fictions où toute ressemblance…etc…ne saurait être que pure coïncidence".  Mais ils sont dans le temps d’ici et maintenant. Ici sur la Côte d’Azur comme tous les romans de la collection « noir méditerranée » de la maison d’édition Baie des Anges. Maintenant car  bien ancrés dans la vie et les évènements qui font l’actualité.

Et pour son dernier opus, l’auteur précise sur  Facebook:   Comme on dit, "je vous invite à aimer", (même si l'amour ne se commande pas), mon dernier polar : "Ouragans sur le Côte", qui vient de sortir. Je le fais pour une raison particulière, il traite sur le mode humoristique (hé oui !) d'attentats terroristes. Une façon parmi d'autres de vous inviter à résister et à rester debout. 

 

St Tropez_Photo Louis-Paul Fallot (3).jpg




Voilà  donc le quatrième « polar » de Jean dans cette collection "noir méditerranée" qui fête également avec ce livre sa dixième édition ! A cette occasion,  s’est tenue  une exposition regroupant les photographes  signataires des illustrations. (4)  Jean Emelina tenait à ce que j’en fasse la photo de couverture. J’en suis très heureux  et c'est aussi - avec ce livre - ma  cinquième  illustration de  romans et nouvelles d’auteurs publiés par la Maison d'édition Baie des Anges.

 

COUVERTURES LIVRES AUTEURS BDA.jpg

Crédits photos:
Photo de couverture du livre, photos n&b des pages 4 et 191, photos prises à Saint Tropez le 10  janvier 2016.
Portrait de Jean Emelina lors du lancement d’Ouragans sur La Côte  à la Librairie Masséna le 30 mars 2016
Montage Photos des 5 couvertures de livres d'auteurs de la maison d'édition Baie des Anges
Photographies Louis-Paul Fallot :

 

 

Notes et liens :


(1) Ouragans sur la Côte de Jean Emelina, Polar collection noir méditerranée, 192 pages en format poche, 8,50 euros, maison d’édition Baie des Anges
(2) "Faillite de l'éducation : ce n'est pas l'école qu'il faut réformer, c'est la société" article de Jean Emelina publié le Publié  sur le site Obs le 18-03-2012

(3) Lire la bio de Jean Emelina sur la page de présentation des auteurs sur le site baiedesanges-editions.com
(4) Ma Note Quand polars et photos s’exposent