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03.12.2012

La "plage" Goldoni

 

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La place des Enfants de  Patrick Corillon-PhotosLP Fallot (5).jpgCe n’est pas Paris Plage; nous ne sommes pas en été sur les bords de Seine !

Mais il faut vraiment s’approcher de près pour découvrir "l’œuvre" du farceur qui a "débaptisé" la place Goldoni ! La vrai œuvre elle, est de Patrick Corillon, une commande de la ville de Paris et se nomme « la place des enfants ».

 

 

 

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Ci-dessous, la présentaion de l'oeuvre, extraits en italiques du site Paris.fr

 

La place des Enfants (2006) est une œuvre de Patrick Corillon, artiste belge vivant à Paris. Faisant face à une école maternelle, elle est un hommage aux enfants et décline les voyelles à la manière d’une page d’écolier, dans l’ordre des lettres de l’alphabet en leur donnant des couleurs, discrète référence au fameux Sonnet des voyelles.

 

La place des Enfants de  Patrick Corillon-PhotosLP Fallot (3).jpg

 

Mais l’œuvre raconte aussi des histoires : vibrations provoquées par les ballons contre le mur et qui bousculent des racines d’arbustes ; cris d’enfants jouant sur la place qui réveillent de minuscules larves d’insectes endormies dans le mur ; petites bêtes se hâtant de sortir de leur trou… (…)

 

La place des Enfants de  Patrick Corillon-PhotosLP Fallot (2).jpg

 

Pour Patrick Corillon le mur est une prolongation de l’aire de jeu des enfants, qui agit comme une fable s’interrogeant sur la place des enfants dans la ville. Un texte sur plaques émaillées évoque de façon intentionnelle un commentaire historique sur le lieu et les autres plaques historiques du quartier.

 

 La place des Enfants de  Patrick Corillon-PhotosLP Fallot (6).jpg

 

Lien :

Le site Internet de Patrick Corillon

Photographies:

Place Goldoni, 2ème arrondissement de Paris,

PhotosLP Fallot, octobre 2012

28.11.2012

La contemplation de l'immobile

 

Regarder l'immobile-PhotosLP Fallot.jpg

 

Et si l’on regarde, on voit : de la simplicité en majesté.
Une présence intense derrière l’immobilité.
Si l’on regarde, on voit que même ce qui ne clignote pas, ne bouge pas,
ne scintille pas, ne fait pas de bruit, peut avoir de l’intérêt et de l’importance.

Christophe André, Méditer jour après jour, page 124

 

Mardi: Il pleut, à torrent.

Je ne peux faire ma promenade quotidienne qui est aussi pour moi mon moment de méditation je dirais de « pleine conscience en pleine nature ».  

Souvent la pluie quand elle tombe trop fort, quand les éclairs déchirent le ciel, tout cela peut m’amener au mal être ou à l’angoisse.  Heureusement, j’ai « mes outils » et parmi eux la contemplation.  Et si j’aime la pratiquer au bord d’un chemin ou de mer, je sais que je peux aussi le faire également « en intérieur » en regardant ce qui m’entoure, où que je sois !

 Dans  son livre Méditer jour après jour, Christophe André   nous invite à nous  abandonner au vertige de la contemplation des objets quotidiens : une pomme, un brin d’herbe, un téléphone…  .

Christophe André évoque la « nature morte » et s’exclame :

 «  Quel drôle de nom ! ». Il précise que l’appellation anglaise still life – vie immobile -,
et l’allemande, et la flamande, qui disent la même chose, sont bien plus proches de la réalité(…)
Dans ce monde en mouvement, dans ce monde utilitaire,
la nature morte  nous arrête : vie immobile, vie inutile.
Inutile ? Parce qu’elle n’a rien à montrer que de l’ordinaire ?
Mais justement : ce qu’elle nous montre, c’est l’ordinaire qu’on ne regarde jamais.

L’auteur, qui pratique la méditation depuis des années l’utilise aussi pour soigner à l’hôpital Saint Anne.  Son livre est un beau livre au sens  spirituel mais aussi artistique. (Superbes illustrations)

Mercredi: J’entends en écrivant ce billet les prévisions météorologiques qui annoncent la poursuite des précipitations…Je lève les yeux de l’écran de mon ordinateur et un monde s’offre à moi :

Si l’on regarde, on voit qu’il y a de la beauté, de l’intelligence et même de la grâce
dans le simple, l’accessible, le disponible.

Les passages de cette Note en italiques sont extraits du chapitre Voir l’invisible et vous trouverez sur le site de Christophe André la présentation de son  livre Méditer jour après jour.

10.11.2012

PhotoMenton J-7

 

Montage-Photo Cath.jpg

Le vendredi veille de l'ouverture du Festival PhotoMenton, c'est souvent à la nuit tombée que se termine cette séance d'accrochage... A 18h il faut quitter le Palais de l'Europe à Menton et l'on se dit que commence une nouvelle aventure. Illustration: Photo de Cath, mon accrochage en 2011  

 

Prêt! 

 

Encadrement PhotoMenton 20112-PhotosLP Fallot.JPGVoilà. Hier en fin d’après-midi, j’ai mis soigneusement le dernier des douze encadrements dans un grand sac. Prêt pour le voyage vers Menton et le 6ème accrochage au Palais de l’Europe vendredi à venir.  Il restera à bien vérifier la check-list qu’envoie chaque année les organisateurs même si après cinq années, je  commence à avoir une certaine habitude ou plus exactement je sais de l’année précédente ce que je peux améliorer.

Cette année, il y aura donc du nouveau sur mon panneau de 3 m sur 2 et demi : Ce sera une première pour moi avec une thématique plus  « intime » en noir et blanc.(1)  La présentation sera aussi différente, plus « sobre ». J’avais déjà eu envie mais sans oser l’an passé ;  sans doute n’étais-je pas encore vraiment prêt.   Et puis, j’ai tant appris au fil de mes participations et au contact des autres participants. Au-delà du thème, PhotoMenton, c’est un peu l’aboutissement d’une année de travail car c’est aussi le moment où l’on prépare le choix des clichés qui figureront sur le « book » qui nous est offert par l’un des partenaires du Festival. J’aimais d’ailleurs l’ancienne formule (2) où  l’on avait la surprise de découvrir le sien à son arrivée le vendredi jour de l’accrochage et où l’on feuilletait ceux des autres exposants au gré des visites des stands. Car PhotoMenton, c’est un grand partage où plus de cent photographes échangent, s’essayent à la critique positive et où l’on retrouve avec bonheur ceux avec lesquels ont a sympathisé et parfois beaucoup plus.

Je n’ai pas encore dans ce billet évoqué la particularité de ce festival pas comme les autres mais il suffit de suivre les liens de mes notes pour en savoir plus : tous les bénéfices de cette manifestation sont reversés à une ONG, l’HAMAP (3). PhotoMenton, c’est aussi plein d’autres manifestations organisées comme un concours photos, un marathon, des ateliers, des conférences …

Je vous invite à vous rendre sur le site du festival PhotoMenton, à lire le dossier de présentation et vous comprendrez ce qui fait la particularité de cette belle aventure inititiée en 2005 par une bande de copains et qui est devenu au fil des ans  un évènement photographique de toute première importance.  

 

Affiche PhotoMenton 2012.jpg

(1) Chaque participant devait envoyer au moment de la confirmation de l'inscription une photo aux organisateurs; vous pouvez  voir en grand format cette photo sur le site fotocommunity. (Lien en colonne de gauche, LP sur la Toile...). Vous y verrez également quelques unes des photos exposées ces dernières années.

(2) Il est maintenant remis un code permettant à chaque photographe de le composer en ligne mais cela se fait après le festival.

(3) Les recettes du Festival seront versées à l’HAMAP, une ONG qui lutte notamment contre les mines anti-personnel et pour favoriser l'accès à l'eau potable dans les pays qui en ont besoin. La  participation des photographes permet de faire connaître son  travail à un public toujours plus nombreux (3000 personnes sur 8 jours en 2011) et également de soutenir   l’action de l’ONG HAMAP. Pour le public, c’est la possibilité de voir les œuvres de 120 photographes, amateurs et professionnels et aussi de soutenir l’HAMAP en s’acquittant du ticket d’entrée de 3 euros. En 2011, PhotoMenton a permis de récolter 16500 euros pour l’HAMAP.