16.12.2008
Ballades nantaises
Il n’était pas prévu de Note ce matin.
Mais en visitant le monde de mes Blogs et par les liens de celles et ceux qui y déposent quelques mots, je suis arrivé chez Marie et ai été très touché par ses "Mots et Photos". Et les quelques phrases d’un début de commentaire sont devenus une Note. Une de celles écrites au petit matin, ces petits matins « d’avant lever du jour et d’esprit clair » qui sont devenus synonyme de gratitude depuis plus de cinq ans maintenant. Ces petits matin de lecture et de partage dans ce monde de moins en moins virtuel.
Donc, dans quelques jours, j’irais respirer l’air marin du fleuve Loire et des rivières nantaises.
Je ne ferais sans doute pas la longue promenade qui donne du « sens » aux partages des pas et des mots. Sens est un jeu de mots car avec la lettre C, c’est aussi un influent de l’Erdre qui elle-même se jette dans la Loire. Pas trop de marche a dit le Monsieur qui travaille derrière le mur de la boîte de Ben.
J’irais, c’est sûr sur les Bords de Loire voir le grand Carrousel sur l’île de Nantes. J’espère aussi marcher un peu du côté de l’ancien stade dont Marie parle si bien et revenir dire bonjour à « ma Reine » en passant par ce Lieu Unique que j’aime. Terminer une fin d’après-midi dans le quartier du Bouffay où peut-être nous discuterons du pays. Et avant de reprendre le tram vers la place du Commerce, pour ragagner la demeure familiale à Orvault, j’irais sans doute dans une de ces si belles et anciennes librairies nantaises acheter « La forme d’une ville ».
Mes lecteurs et lectrices me pardonneront le manque de liens hypertextes au moment où je mets en ligne ces quelques mots que je viens de rédiger "d’un trait".
Les liens seront ce jour d’émotion et d’amitiés. Merci Marie.
Les petites choses, Le Blog de Marie
Les photos des Ballades nantaises sont sur mon Blog PhotosLP (2 séries en rubrique Photos)
Publié dans Découvrir, Famille, Mots et photos, Nouvelle Vie | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : villes, nantes | 07:20 | Facebook | Imprimer
25.05.2008
Une photo choisie
Il y a un an, c’était un jour particulier.
Le vernissage de mon exposition au Cros de Cagnes.
Il y avait parmi mes invités ma Maman qui venait juste d’arriver de Bretagne.
Quelques jours plus tard, un dimanche de début juin et jour de fête des Mamans, je lui donnais une enveloppe avec un petit mot qui l’invitait à choisir une des photos exposées.
Elle a choisie celle-ci:
(*)
Je l'embrasse très fort ce jour et souhaite une très bonne fête à toutes les Mamans.
Publié dans Art, Cagnes sur mer, Famille, Photo | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : expo, maman, cros de cagnes, photo | 07:10 | Facebook | Imprimer
23.04.2008
Générations
Je tourne et retourne la question ; le conflit de génération existe-t-il vraiment ?
Mais la réponse n’est pas ma préoccupation première. J’ai bien fait des recherches et j’ai aimé lire cet article d’ Hervé Copitet, formateur chargé de cours en sciences de l’éducation. En fait, ces "commémorations soixante-huitardes" m’ont permis de revoir cet adolescent que j’étais, sa vie de l’époque et ses rapports au Père. Et surtout de le voir avec cette vision apaisée d’aujourd’hui, de ce fils depuis devenu père à son tour d’un enfant, ma fille devenue adulte elle aussi. D’avoir peut-être pour la première fois ce regard lucide sur des faits gravés en souvenirs de cette année qui allait bouleverser tant de rapports sociétaux et être charnière dans la vie de celui qui écrit ces quelques lignes..
C’était donc en mai 1968 à Nantes. Dans une famille « militante » et de mêmes idées. Pourtant il y eu crise aussi à la maison entre le père et le fils aîné. Le père voulait changer le monde et inscrivait cela dans un investissement quotidien que le fils lui reprochait, comme du temps volé à la vie familiale. Et le fils voulait changer le monde, de suite et à la maison aussi. Le père voulait rester chef de famille là où le fils ne voyait qu’abus d’autorité. Le respect des règles qui permettent d’organiser toute cellule d’un côté, la provoc de l’autre pour affirmer son existence. Pourtant, ces règles, le fils les inculquera à son tour, à sa fille qui a toujours dit "bonjour à la dame " en rentrant dans un commerce et n’a jamais mis ses pieds chaussés sur un canapé.
Une crise qui ne trouvera un terme que par le départ du fils, un train vers la capitale et le début de sa propre vie d’adulte. L’installation parisienne du fils fut le départ de nouveaux rapports, les partages remplacèrent les conflits. Le Père venait lors de ses séjours à Paris chez le fils et le fils était fier du Père à sa table!
Voilà quelques mots que je dépose en ce jour anniversaire où tu nous as quitté Papa, des mots que j’aurais aimé te dire en t’embrassant tendrement.
D'autres peintures de mon Papa sur ce Blog.
Marcher sur ces pas, hommage aux peintres.
Publié dans Art, Cette année là, 1968, Famille | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : génération, papa, 1968, nantes | 04:20 | Facebook | Imprimer