27.01.2008
Le Châlet, entre Aude et Ariège...
"Je pense à ces dernières vacances ensemble,
à ta dernière expo à la mairie de Camurac , au pays de Sault.
Et ce châlet où tu as passé de ce si bons moments
et nous aussi, avec toi et en famille. "
Ce n’est pas encore aujourd’hui que je pourrais écrire une longue note sur cette région de France. Mais la magie des Blogs, comme je dis souvent, c’est de pouvoir déposer quelques fragments très personnels, ici et là, souvent sur des sites où l’on a tissé des liens privilégiés. C’est donc toujours avec une certaine émotion que je découvre une nouvelle note en rubrique Ariège du Blog de Françoise, Nature, Faune et Flore. J’y retrouve avec plaisir des lieux qui me sont chers, des photos qui me transportent là où j’ai tant de souvenirs.J’ai relu, il y a quelques jours un commentaire que j’avais déposé l’an passé. Je me permets de le retranscrire ici et « tel que » en cette fin du mois de janvier. Papa aurait eu 79 ans.
« Emotion particulière
Je l’attendais cette note sur l’Ariège mais là, quelle surprise : Le plateau de Beille.
Et que de souvenirs. De cette région ou j’ai passé de nombreuses vacances en toutes saisons.
Le chalet familial se situait à Camurac, sur le plateau de Sault et seule station de l’Aude et à qq. Kms de l’Ariège, entre Quillan et Ax les Thermes.
Cette route si souvent emprunté par les coureurs du Tour de France avec le fameux col de la Chioula.
De Camurac , j’ai découvert toute cette magnifique région Aude/Ariège.
Il faudra que je transfère un jour quelques unes de ces centaines de photos (diapos et argentiques) et que j’en publie qq. unes.
Je pourrais écrire et écrire…
Juste un souvenir particulier de ce plateau de Beille, d’une journée raquette en famille.
Je pense bien sur en lisant cette note à mon Papa.
J’étais là pour sa dernière expo à Camurac, que d'aquarelles il a peint dans cette région.
Et à toute ma famille, amis retrouvé là-bas.
Très bon samedi, merci de ce bonheur du petit matin, je me permets de mettre un lien.
Amicalement, Louis-Paul »
Ecrit en commentaire le 03 février 2007 à 05:35
ILLUSTRATIONS DE CETTE NOTE:
Aquarelle de Paul FALLOT
Photo argentique de Louis-Paul FALLOT
LIEN:
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27.04.2007
Muguet, 1er mai et 100ème
"Le muguet vient du Japon, il symbolise le renouveau, la victoire du printemps sur l'hiver. En France c'est en 1561 que Charles IX instaura la tradition d'offrir du muguet en guise de porte-bonheur. Le muguet que l'on trouve dans les forêts est aussi appellé clochette des bois, lis de mai ou lis des vallées. Quant au muguet de culture, on le retrouve sous l'appellation de muguet de Berlin ou de muguet nantais. A Chicago, le 1er mai 1886, une manifestation d'ouvriers qui réclamaient l'instauration de la journée de 8 heures dégénère face aux forces de l'ordre. En France, en 1889 Jules Guesde propose de faire de cette date une fête prolétarienne internationale. Ce ne sera qu'en 1937, sous le Front Populaire, que cette journée sera officiellement instaurée comme étant la " fête du travail ", le muguet y étant associé comme symbole de porte-bonheur de leur lutte.
Le langage du muguet :
Le muguet est le symbole de l'affection, de l'amitié. Il permet de concrétiser ses vœux de bonheur par le don de ces clochettes blanches." (Extrait du site annuaire-fleuristes.com)
1er mai
J’ai baigné depuis mon enfance dans les « 1er mai » populaires. A Nantes qui était alors la ville des chantiers Dubigeon - construction navale-, des biscuiteries BN et LU et de Sud Aviation, première usine de France occupée en Mai 1968 :Manif et muguet, tel était le 1er mai.
Adolescent, j’ai quitté les HLM de la ville pour une commune périphérique et un nouveau quartier dit résidentiel au milieu des cultures de muguet aujourd’hui disparues.
Puis, jeune travailleur, je suis « monté » à Paris, à deux pas des rassemblements très colorées de la Place de la République. J ’y suis retournée en 2004 l’ambiance y est toujours aussi particulière le 1er mai.
A Nice, je n’ai pas trop de souvenirs si ce n’est d’une marée humaine en 1981 avenue de la Victoire comme disent encore les niçois. Ce n’était pas le 1er mai… mais 10 jours plus tard et juste après une apparition télévisuelle!
Au fil du temps, j’ai délaissé les défilés pour d’autres premiers mai familiaux coïncidant avec des vacances ou des week-end prolongés. Je me rappelle bien les brins de muguets dans les sous-bois, du coté de Puilaurens, en pays cathare, ballade de jeune Papa avec les grands-parents.
Cette année, comme l’an passé, je serais à Méailles pour quelques jours. Et il sera toujours là le brin de muguet, lien entre souvenirs et temps présent. Muguet porteur d’espoir et de bonheur que je vous souhaite de tout cœur en mettant en ligne la centième note de ce Blog.
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20.03.2007
Différences
« Et puis, qu’est-ce que çà veut dire, différents ? (…)
Ce qui empêche les gens de vivre ensemble,
C’est leur connerie, pas leurs différences… »
Extrait de la 4ème de couverture du roman Ensemble, c’est tout
Roman d’Anna Gavalda, édition de poche chez « J’AI LU »
J’aurais pu le chanter, « Toi le frère que je n’ai jamais eu » de Maxime Le forestier. Naissance de l’un, fin d’adolescence de l’autre: Il y a 16 ans de différence entre mon « petit » frère et moi. Il est né à Nantes quand je m’apprêtais à entrer dans la vie active puis « monter dans la capitale » et plus tard « descendre dans le sud ».
Je ne l’ai pas vu grandir, l’âge et les distances n’étaient pas faits pour nous rapprocher. Depuis quelques années, nous nous sommes découverts. J’apprends à le connaître, et découvre son Art qui était pour moi si abstrait: S’ouvrir aux différences et s’enrichir sans ces préjugés qui nourrissent la pauvreté de l’esprit et de l’âme.
Nous avons Laurent et moi en décembre travaillé à la construction de son Blog. Ce fut pour moi un concentré de ces petits bonheurs qui font cette Nouvelle vie dont je parle si souvent.
Chaque déclic des photos prises à cette occasion m’a permis de découvrir toutes les facettes de son Art et un peu de « cet espace intérieur, conteneur de l’âme, recyclage permanent d’émotions, amalgame où Laurent puise de quoi créer. »
( Extrait de l’Introduction à l’ouvrage publié
à l’occasion de l’exposition organisée par le service culturel des Herbiers en 2000.)
Pour son 20ème Anniversaire, le festival renoue avec ses origines à travers le thème du "CINEMA".
« Même si les structures doivent être accessibles aux personnes en fauteuil, celles-ci n’obtiennent pas une intégration maximale et les personnes ayant un handicap visuel ou auditif sont tout simplement exclues des salles de cinéma. A l'heure d'Internet et du numérique, à l'heure où le premier outil de communication reste l'image, oeuvrons ensemble pour permettre à toute personne le "droit au cinéma", dans son actualité, en couple ou en famille. » écrit Remi Turpin, Président de l’association APAJH44.
Le Festival Handiclap a pour ambition de développer les échanges inter culturels.
A travers cette manifestation, un des objectifs poursuivis est
"de Promouvoir la rencontre entre artistes handicapés et non handicapés."
Ce sont donc 8 toiles que Laurent expose et dont il explique dans
un article sur son Blog
sa recherche personnelle sur ce thème.
Et à bientôt petit frère, sur la Côte.
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