Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07.12.2012

Mon roman coup de coeur cette année

 

couv- l'homme qui ne voulait pas fêter son anniversaire-pocket.jpg

 

Allan se dit qu'il ferait mieux de se montrer prudent avec l'argent. Il mit un billet de cinquante sous le nez du chauffeur et lui demanda :
— Jusqu'où vais-je pouvoir aller avec ça, à votre avis ?
Le chauffeur, l'air hilare, répondit qu'il avait déjà eu affaire à des voyageurs qui voulaient aller quelque part et se demandaient combien ça allait leur coûter, mais jamais l'inverse.  

 

 

 

« C’est le roman que j’ai aimé lire en 2011. Loin, (très loin) devant les autres.»  écrivais-je sur Terra Philia à propos des Chaussures italiennes d’Henning Mankell.

Je peux faire un copier de cette phrase pour  2012! Sans hésiter une seconde, si l’on me parle livre  préféré  cette année,  je  cite ce premier roman de  Jonas Jonasson, suédois lui aussi.  

C’est  mon livre coup de cœur de 2012, paru en poche chez Pocket.

Dernière anecdote en date de cette semaine où au moment de sortir de chez mon libraire, j’entends ce dernier s’exclamer qu’il veut me garder! Je me retourne pour voir à la caisse deux clientes, chacune   le livre (en version poche) à la main.  En fait j’en parlais avec une amie et nos mines réjouies à l’évocation de l’ouvrage devaient donner envie!

Dés les premières lignes, je suis entré dans l’histoire d’Allan, le centenaire « qui ne voulait pas fêter son anniversaire ». Mais qui  a tant de choses a raconter ; de ses aventures dans tous les pays où la vie l’a mené,  de toutes ses rencontres  avec ceux qui ont fait l’Histoire du siècle passé.  Sur fond de polar autour d’une valise et d’une cavale, d’anecdotes truculentes (j'allais écrire "à la dynamite"), je revisite l’Histoire contemporaine. Mais c’est bien plus drôle qu’un manuel d’école…

 

28.11.2012

La contemplation de l'immobile

 

Regarder l'immobile-PhotosLP Fallot.jpg

 

Et si l’on regarde, on voit : de la simplicité en majesté.
Une présence intense derrière l’immobilité.
Si l’on regarde, on voit que même ce qui ne clignote pas, ne bouge pas,
ne scintille pas, ne fait pas de bruit, peut avoir de l’intérêt et de l’importance.

Christophe André, Méditer jour après jour, page 124

 

Mardi: Il pleut, à torrent.

Je ne peux faire ma promenade quotidienne qui est aussi pour moi mon moment de méditation je dirais de « pleine conscience en pleine nature ».  

Souvent la pluie quand elle tombe trop fort, quand les éclairs déchirent le ciel, tout cela peut m’amener au mal être ou à l’angoisse.  Heureusement, j’ai « mes outils » et parmi eux la contemplation.  Et si j’aime la pratiquer au bord d’un chemin ou de mer, je sais que je peux aussi le faire également « en intérieur » en regardant ce qui m’entoure, où que je sois !

 Dans  son livre Méditer jour après jour, Christophe André   nous invite à nous  abandonner au vertige de la contemplation des objets quotidiens : une pomme, un brin d’herbe, un téléphone…  .

Christophe André évoque la « nature morte » et s’exclame :

 «  Quel drôle de nom ! ». Il précise que l’appellation anglaise still life – vie immobile -,
et l’allemande, et la flamande, qui disent la même chose, sont bien plus proches de la réalité(…)
Dans ce monde en mouvement, dans ce monde utilitaire,
la nature morte  nous arrête : vie immobile, vie inutile.
Inutile ? Parce qu’elle n’a rien à montrer que de l’ordinaire ?
Mais justement : ce qu’elle nous montre, c’est l’ordinaire qu’on ne regarde jamais.

L’auteur, qui pratique la méditation depuis des années l’utilise aussi pour soigner à l’hôpital Saint Anne.  Son livre est un beau livre au sens  spirituel mais aussi artistique. (Superbes illustrations)

Mercredi: J’entends en écrivant ce billet les prévisions météorologiques qui annoncent la poursuite des précipitations…Je lève les yeux de l’écran de mon ordinateur et un monde s’offre à moi :

Si l’on regarde, on voit qu’il y a de la beauté, de l’intelligence et même de la grâce
dans le simple, l’accessible, le disponible.

Les passages de cette Note en italiques sont extraits du chapitre Voir l’invisible et vous trouverez sur le site de Christophe André la présentation de son  livre Méditer jour après jour.

09.11.2012

L'art dans le nuage (Patrick Moya)

 

 Condérence Moya-PhotosLP Fallot.jpg

Conférence de Patrick Moya -Auditorium bibliothèque Nucéra à Nice - Photo Louis-Paul Fallot

 

Un peu comme une séance de rattrapage…Je tenais à assister hier à cette conférence de Patrick Moya à l’auditorium de la bibliothèque Nucéra. Faut dire que je n’avais pas vraiment accroché lors de son intervention interactive sur Web 3D au festival Franchement Art à Villefranche sur Mer en 2011 ; je l’avoue l’homme m’avait même un peu énervé par ce que pensais être un égo démesuré!

 

Mais je gardais à l’esprit ce texte qui m’avait tant plu  "L’art à la rue " (Préface du livred'Hervé Caël aux éditions Baie des Anges);  j’eu  aussi l’occasion d’un peu mieux le connaître  cette année sur les stands  des éditions Baie des Anges lors de la journée auteurs au MUSAAV et  au dernier Festival du livre de Nice.

 

Patrick Moya-PhotosLP Fallot.jpg

Dédicace du livre de Patrick Moya "L'art dans le nuage"

Journées auteurs au MUSAAV 2012-Photo Louis-Paul Fallot

 

Hier donc ; si Patrick Moya nous a promené dans sur son île virtuelle, il a fait également -  avec brio et plein d’humour et même d’autodérision  -  une très belle prestation pédagogique. Personnellement, j’ai appris plein de choses et comme le thème de cette conférence était autour de la sortie de son livre, je ne saurais que trop vous en conseiller la lecture.

 

art,virtuel,photo,patrick moya,éditions baie des angesExtrait: L'art dans le nuage, c'est un art évaporé et insaisissable, qui forme l'image de la créature par l'agglomération de million de gouttelettes reflétant dans chacune d'entre elle l'image du tout, tel un hologramme. Plus prosaïquement, l'art dans le nuage, c'est un art qui n'appartient plus matériellement à l'artiste. Il n'est plus dans son atelier ni même dans son ordinateur, mais dans des serveurs, quelque part, sans qu'on puisse jamais savoir où, car au fil des sauvegardes et des transferts, le lieu de stockage n'est jamais certain...

"L’art dans le nuage" de Patrick Moya. En 25 chapitres, courts, mais très denses, l’auteur nous dévoile ses réflexions et se pose (nous pose) des questions essentielles à l’heure où le “réseau” occupe une place de plus en plus importante dans notre vie quotidienne, où l’usage du “nuage informatique” se développe...Format poche, 7,50 euros aux éditions Baie des Anges.

 

 

LIENS:

Le site de  le blogue de Patrick Moya

Le site des éditions Baie des Anges