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23.09.2012

La Sérénité pour ce jour

L’art accompagne mes années depuis ma sortie du C.A.L.M.E en 2003. Pas seulement la photographie, les arts. Je continue dans ma quête de Nouvelle vie à découvrir le formidable outil de résilience qu’est l’expression artistique, écrivais-je sur ce Carnet et dans une Note dont le titre - L’Art, la Vie - résumait bien ce que j’écris ce jour. L’art m’apaise, me libère de l’orgueil, surtout me relie au monde et m’ouvre l’esprit.  Voilà une des choses importantes que j’avais envie d’écrire en ce jour si particulier.

 

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Sculptures d’Emmanuel Michel, (Franchement Art 2012) Citadelle de Villefranche sur Mer,

Septembre 2012 -Photo Louis-Paul Fallot

 

 

C’est peu me direz-vous. Je ne veux pas écrire pour écrire. Non que mes précédents billets des "23 septembre" étaient des « obligés » bien au contraire. Ils sont là et je n’en changerais pas un mot. Je les lis, les relis et espère que les mots de ce langage du coeur continuent parfois à apporter réconfort et espoir.

 

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27.06.2012

Faire de son mieux

 

les quatre accords toltèques,spiritualité,don miguel ruiz,nouvelle vie

 

 

Il était une fois un homme qui voulait transcender sa souffrance. Il se rendit à un temple bouddhiste pour trouver un Maître qui puisse l’aider. Quand il trouva le Maître, il lui demanda : Maître, si je médite quatre heures par jour, combien de temps me faudra-t-il pour atteindre la transcendance ? ”
Le Maître le regarda et lui dit : Si tu médites quatre heures par jour, peut-être parviendras-tu à transcender ton existence dans dix ans.
Convaincu qu’il pouvait faire mieux que cela, l’homme lui demanda : Oh, Maître, et si je méditais huit heures par jour combien de temps cela me prendrait il ?
Le Maître le regarda et lui répondit : Si tu médites huit heures par jour, il te
faudra probablement vingt ans.
 Mais pourquoi cela me prendrait-il plus longtemps si je médite plus ?  interrogea
l’homme.
Le Maître lui répondit : Tu n’es pas là pour sacrifier ta joie ni ta vie. Tu es là pour vivre, pour être heureux et pour aimer. Si tu fais de ton mieux en méditant deux heures, mais que tu y consacres huit heures à la place, tu ne feras que te fatiguer, tu passeras à côté de ton objectif et tu n’apprécieras pas ton existence. Fais de ton mieux, et peut-être apprendras-tu que, peu importe la durée de ta méditation, tu peux vivre, aimer et être heureux.

 

Si vous faites de votre mieux, vous vivrez votre existence intensément. Vous serez productif, vous serez bon envers vous-mêmes, parce que vous vous donnerez à votre famille, à votre communauté, à toute chose. C’est dans l’action que vous
serez intensément heureux. Lorsque vous faites toujours de votre mieux, vous passez à l’action. Faire de votre mieux signifie agir parce que vous en avez envie, et non parce que vous en attendez une récompense. La plupart des gens font exactement l’inverse : ils n’agissent que lorsqu’ils espèrent une récompense, ne prenant aucun plaisir à ce qu’ils font. Voilà pourquoi ils ne font pas de leur mieux.
Par exemple, la plupart des gens vont chaque jour au travail en ne pensant qu’au jour de paie et à l’argent que leur travail va leur rapporter. Ils attendent avec impatience le vendredi ou le samedi, selon le jour où ils sont payés et où ils peuvent prendre du temps pour eux. Ils ne travaillent que pour la récompense et, du coup, font de la résistance. Ils essayent d’éviter d’agir et, par conséquent, ne font pas de leur mieux.
Ils travaillent dur toute la semaine, peinant à leur tâche, subissant leur activité, non parce qu’ils le veulent, mais parce qu’ils pensent y être obligés. Ils doivent travailler pour payer leur loyer et subvenir aux besoins de leur famille. Ils vivent donc avec toute cette frustration et, lorsqu’ils reçoivent enfin leur argent, ils sont malheureux. Ils ont deux jours de repos pour faire ce qu’ils veulent, mais que font-ils? Ils essaient de s’évader. Ils se saoulent parce qu’ils ne s’aiment pas. Ils n’aiment pas leur vie. On se fait du tort de multiples manières lorsqu’on n’aime pas qui l’on est.
Inversement, si vous agissez simplement pour le plaisir d’agir, sans attendre de récompense, vous découvrirez que vous apprécierez tout ce que vous ferez. Vous
en serez récompensé, mais vous ne serez plus attaché à la récompense. Vous pourriez même obtenir plus pour vous-même que vous ne l’auriez imaginé sans attendre de récompense. Si on aime ce qu’on fait, si on fait constamment de son mieux, alors on jouit pleinement de la vie. On s’amuse, on ne s’ennuie pas, on n’est pas frustrés.
Lorsque vous fates de votre mieux, vous ne laissez aucune chance à votre Juge intérieur de vous culpabiliser ou de vous critiquer.(...)
Extrait du chapitre Le 4ème accord toltèque.

Le livre " Les quatre accords toltèques, La voie de la liberté personnelle", de  Don Miguel Ruiz  est disponible en "POCHES Jouvence".


Illustration: Abbaye à La Colle sur Loup, photographie Louis-Paul Fallot

 

25.04.2012

Appel à soutenir le C.A.L.M.E de Cabris

  A mes lectrices et lecteurs :

Association  soutien au CALME de Cabris.JPGSans aucune hésitation, je diffère mes Notes en attente sur ce blogue pour reproduire  ici l’intégralité de l’éditorial de l’Association de Soutien au CALME de Cabris. Car je ne serais pas ici   à écrire ces lignes sans l’équipe du CALME. C’est à Cabris que j’ai pu un jour de septembre 2003 mettre un début de fin à ma souffrance et entrer dans cette Nouvelle vie que j’évoque si souvent. Cette (re) naissance  a commencée dans « La Maison du CALME ». J’ai de la chance, beaucoup de chance d’être en vie aujourd’hui. Mais combien de malades sont encore dans la souffrance ? Combien existent-ils de lieux d’espoir comme celui du CALME dans notre pays ? Sa disparition serait dramatique pour combien de malades et leur famille ? Et pas seulement dans les Alpes-Maritimes ! C’est pourquoi je vous demande de lire attentivement le texte qui suit et de relayer  l’appel de l’Association   de Soutien au CALME de Cabris ainsi que la soutenir: Le C.A.L.M.E a besoin de nous !

 

Le C.A.L.M.E de Cabris  a besoin de vous - Editorial de l'Association de soutien au C.A.L.M.E 

Le C.A.L.M.E. (Centre d’Action et de Libération des Malades Ethyliques) de Cabris est un établissement médico-psychologique (agréé et conventionné avec la Sécurité Sociale et les mutuelles, et, certifié par la Haute Autorité de Santé) fondé en 1981 dans les Alpes-Maritimes dans le but de soigner des patients dépendants de l'alcool (avec souvent d'autres addictions associées) au moyen de cures de 29 jours.
Le C.A.L.M.E. n’est pas une association à but non lucratif, ni une œuvre philanthropique, ni une organisation humanitaire, pourtant il tient un peu de tout cela. C’est pourquoi la Société perdrait beaucoup à la disparition de l’établissement de Cabris – disparition prévisible sans un solide soutien.

LE C.A.L.M.E. de CABRIS EST EN DANGER.

L'organisation administrativo-économique qui régit les établissements de santé n’a pas prévu son existence telle quelle dans ses classifications, et sa tarification n’est donc pas adaptée. S'y ajoute l'absence de valorisation d'une qualité des soins pourtant reconnue par toutes les certifications.

POURTANT le C.A.L.M.E. EST UNE ENTITÉ UNIQUE :

Une clinique de trente travailleurs, gérée en coopérative, la seule de France : modèle d’économie sociale et solidaire, l’objectif de notre SCoT n’est pas l’enrichissement d’actionnaires mais le maintien d’un outil de travail au service de la qualité des soins ; une prise en charge des patients ayant des conduites addictives centrée sur la thérapie institutionnelle et associant sevrage et soins résidentiels complexes sur un même séjour comme le préconise la Société Française d'Alcoologie.
Une solide et longue expérience, à l’efficacité reconnue : plus de 17 000 patients ont ainsi été pris en charge depuis l’origine. Depuis, plusieurs équipes en France, y compris en Hôpital public, appliquent cette approche. La Haute Autorité de Santé a classé notre mode de prise en charge en « action exemplaire ».

LE CALME DE CABRIS EST DANS L’IMPOSSIBILITÉ DE FINANCER LES BESOINS FONDAMENTAUX SUIVANTS :

La mise en conformité aux nouvelles normes S.S.R. de l’ensemble du bâtiment; c’est la priorité temporelle : en Octobre 2012 il nous faut impérativement présenter à l’ARS (Agence Régionale de Santé de la Région PACA) un projet – coût prévisionnel : 600 000 €.
La pérennisation de l’activité, par l’embauche de salariés nécessaires, l’amélioration des réserves de trésorerie, la mise à niveau des salaires – besoin annuel nécessaire : 400 000 €.
L
a mise en conformité aux nouvelles normes pour les Personnes à Mobilité Réduite pour 2015 (nécessité d'un ascenseur, chambres adaptées, accessibilité du jardin,etc.) : 500 000 €.

POURQUOI ?

Le C.A.L.M.E. est classé en Soins de Suite et de Réadaptation (SSR-Addictologie), alors qu’il pratique, systématiquement et dans l’ordre : le sevrage (et pourrait donc être classé en Médecine) et la thérapie intensive (et pourrait donc être classé en Psychiatrie) ; mais le C.A.L.M.E. n’a droit qu’au tarif des « SSR indifférenciés », autrement dit des simples « maisons de convalescence ». Avec ce tarif, il doit se conformer à toutes les normes en vigueur (même si certaines lui sont inadaptées voire contraires à la thérapie) et employer un nombre, très supérieur aux normes, de salariés très qualifiés et spécialisés. La Haute Autorité de Santé n’impose pas de traduire dans les faits la certification :
Le C.A.L.M.E. se situe dans les premiers établissements les mieux classés en qualité, mais dans les derniers en termes de crédits alloués; la prise en charge est reconnue comme « action exemplaire », mais non traduite par l’Agence Régionale de Santé (ARS) par un meilleur prix de journée.

LES SOLUTIONS EXISTENT MAIS...

Aucun décideur régional ou national ne consent à les mettre en œuvre, parce qu’elles nécessitent imagination, audace, souplesse, et parce qu’elles peuvent paraître déplacées dans le contexte actuel de réduction des dépenses publiques – or il est facile de démontrer qu’au contraire un C.A.L.M.E., par son efficacité, fait économiser beaucoup d’argent à la Sécurité Sociale et aux Mutuelles! Parmi ces solutions, on peut citer, par exemple :
L
a plus logique : appliquer au C.A.L.M.E.de CABRIS (Alpes-Maritimes) le même tarif qu’à celui d’ILLIERS-COMBRAY (Eure-et-Loir), qui n’est pas dans la même difficulté car sa chance est simplement de dépendre d’une autre Région ; les plus inventives : classer différemment le C.A.L.M.E., par exemple en « établissement pilote » ou « expérimental », ou combiner une autorisation MCO+SSR (Médecine Chirurgie Obstétrique + Soins de Suite et de Réadaptation) en s’affranchissant de certaines normes inadaptées… Toutes ces idées sont en possession des instances régionales mais personne ne décide de secouer les cadres rigides issus des textes pour en appliquer une. Pourtant, cela fait plus de dix ans que l’équipe du C.A..L.M.E. de Cabris interpelle ces instances ! Devant l’immobilisme des tutelles et l’urgence des investissements, le C.A.L.M.E. de Cabris est contraint de faire appel au public : vous pouvez l’aider à continuer d'exister et à poursuivre ses missions:

Je signe la pétition nationale !
J’écris au directeur de l’Agence Régionale de santé PACA
Je soutien financièrement le C.A.L.M.E de Cabris en effectuant un don à l’A.S.C Cabris.

Pour accompagner et légaliser cette action de soutien, une Association Loi 1901 à but non lucratif vient d’être créée, association dont vous trouverez les statuts sur cette page. Au fur et à mesure, nous communiquerons sur l’évolution de la situation et répondrons sur ce site aux questions les plus fréquemment posées.

Vous pouvez en savoir plus sur le CALME en consultant son site.

RAJOUT:
Vous trouverez ci-dessous en commentaires l'actualité et LIENS intéressants pour suivre l'actualité de toutes les ACTIONS de soutien au C.A.L.M.E. Un bandeau de soutien avec lien direct vers cette Note restera en page d'accueil de ce blogue le temps nécessaire.