22.03.2018
Il y a...
Un texte écrit en juin 2008, réécrit en mars 2018.
Il y a...
Il y a des Notes dans ma tête et qui le restent un moment ou pour toujours.
Il y a les Notes que je prépare et qui demeurent en état de projet. Il y a des Notes finies, bien rangées et qui attendent d’être publiées et celles en attente chez l’éditeur de blogue, qui ne seront peut-être jamais mises en ligne.
Il y a ces Notes qui viennent bousculer les autres parce qu’elles sont évidence.
Sur mon blogue(*), il y a les Notes partagées à deux et des corrections faites avec amour, avant que je clique sur publier.
Puis il y a ce que deviens la Note qui n’est plus seulement mots et photos. Elle devient lecture, enrichie des commentaires et parfois il y aura un message plus personnel envoyé par courriel.
La Note vit sa vie avant de s’en aller rejoindre l’historique des Notes. (*)
Il y a ces Notes que l’on oublie, peu lues mais qui un jour viennent "coller" à l’air du temps. Il y a des Notes d’où l’on hésite à partir et où d’ailleurs, l’on revient souvent.
C’est ainsi ici et là-bas aussi, quand je lis les Notes de mes amis et sur les blogues que j’aime visiter. Tout cela porte un nom qui s'appelle partage et souvent émotion partagée.
Sur mon ordi et de sauvegardes en relecture, je reviens les lire, mes Notes, écritures en mots et photos, instants de vie partagées.
Sur les blogues, il y a des Notes; il a des commentaires; il y a des textes et des images, des peintures et photos...
Sur mon blogue (*), il y a des Notes et certaines sont gravées dans ma mémoire du temps.
Illustration : Haute-Provence, mai 2008, photographie Louis-Paul Fallot
Le texte dans sa première écriture est paru sous le titre
Une Note sur un Blog
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21.02.2018
Un jour sur le Cours Saleya
Les fleurs sont les premières gouttes de pluie de l’éternel.
Christian Bobin
Il pleut et c’est jour de bataille de fleur, la première de l’édition 2018 du Carnaval de Nice.
Le Cours Saleya et ses restaurants se sont vidés de tous les touristes - aux panchos de pluie style Happy Days in Paris - qui se sont pressés du côté des billetteries, laissant le marché des fruits et légumes du matin aux mains des jets puissants qui nettoient le cours et dont l’eau vient se mêler à celle de la pluie. La pluie qui s’arrête mais le cours reste désert; le spectacle est ailleurs du côté de la Place Masséna.
C’est jour de bataille de fleurs mais je préfère regarder celles du marché aux fleurs. Ici comme au corso, c’est le temps du mimosa et je pense à L’homme-joie de Bobin: Je ne peux pas te parler du mimosa puisque tu n’es plus là. Mais le mimosa, lui, me parle très bien de toi : tout ce qui est délicat a traversé le pays des morts avant de nous atteindre.
C’est jour de bataille de fleur et je suis loin du monde des touristes et du carnaval.
Un pigeon se promène et semble lui aussi apprécier la quiétude toute provisoire du lieu. "J'aime observer et photographier les pigeons"...ai-je écrit et je me souviens d’une Note illustrée de leurs photos. Mots d’amour en était le titre avec plein de belles citations dans la note et aussi dans les commentaires. L’écriture doit venir nous chercher où nous sommes, nous sortir de la tombe de nos vies, faire revenir dans nos veines le sang vieil or de l’amour a aussi écrit Christian Bobin.
Les citations de Christian Bobin: Les deux premières sont extraites de "L’homme-joie" et la dernière de "Un bruit de balançoire", éditions L’Iconoclaste.
La Note Mots d’amour à lire sur ce blogue
Illustration : marché aux fleurs du Cours Saleya à Nice, le 17 février 2018, photo Louis-Paul Fallot
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05.01.2018
Des mots sur une photo
Je remercie mon ami Robert de m’autoriser à reproduire ici son texte et à toutes et tous, mes vœux du meilleur possible.
Le Silence... SE TAIRE ?
Comment faire ?
Comment trouver le juste milieu entre la discrétion et le silence nocif ?
Se taire pour ne rien dire, ne plus rien dire, ...alors qu’il y a tant à dire pour faire renaître le jour dans le sombre de la vie. La lumière dans l’obscur, le vrai dans le faux. Cette photo m’inspire pour que je puisse dire, que la parole est d’argent mais que le silence est d’Or !
Qu’ai-je fait de tout cet Or du silence trop longtemps gardé. Pourquoi l’on ne m’a jamais rien dit sur moi ?
Etouffé, enseveli, noyé dans ce puit profond du silence.
La parole est salvatrice, quand bien même toute vérité n’est pas bonne à dire. Comment nuancer ce problème du silence. C’est un cas de société aujourd’hui ! Enfin il devient évident qu’il faut parler, tout dire.
Demandez aux femmes qui souffrent depuis des années du silence nocif. Demandez aux enfants qui ont vécu de profondes douleurs. Demandez aux vagabonds pourquoi ils le sont.
Le silence devient l’ennemi, le collaborateur du mal. Doit-on cacher un cancer, le monde en a Mille !
Attention au silence, de dire qu’il est d’or devient une foutaise. Il cache souvent de vilaines vérités qu’il est plus facile ainsi de faire évaporer comme si de rien n’était. Les soins de l’humain ont besoin du dialogue, au diable les secrets de polichinelle. Les secrets tout courts !
Robert de Nice, 29 novembre 2017
Illustration : "Il Grande Silenzio" de Lucio Oliveri
Photographie Louis-Paul Fallot, Mougins, 2013
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