16.06.2010
La guérison du coeur
Chaque peine est une rose
Même si elle te déchire
Elle te dit une seule chose
Veux-tu cesser de souffrir ?
Extrait du poème de Guy Corneau
"(…) Il faut dire que je me sens plus à l’aise avec la notion d’intelligence créatrice qu’avec la notion de Dieu. Grâce à elle, je peux contempler la beauté d’un lac au soleil couchant en me sentant en contact étroit avec cette intelligence organisatrice qui habite chaque parcelle de l’univers comme chacune de mes cellules, ému qu’alors ma portion d’individualité puisse rejoindre ma portion d’universalité.
De toute façon, qu’il s’agisse des appellations dieu, amour, univers, tout, grand manitou, énergie, intelligence universelle, ou quelque chose d’autre, pour moi, il importe surtout de se rappeler que cette dimension universelle se situe à l’intérieur de soi comme à l’intérieur de tout ce qui est. Elle n’est pas séparée de nous, elle organise et soutiens la vie à tous les échelons. Non seulement nous y participons de tout notre être de manière indissociable mais nous sommes cela.
A la limite, tout ce qui nous arrive extérieurement et tout ce qui se passe en nous intérieurement peut être considéré comme une création. Lorsque l’on peut contempler avec un certain détachement le désastre dans lequel on a réussi à se fourrer, il y a parfois de quoi s’émerveiller. Chacun de nos états intérieurs, chacune de nos humeurs, chacun de nos climats psychologiques exprime un état du tout, un état parfait en soi.
La guérison du cœur est le plus bel exemple de la créativité humaine. Elle est la création la plus achevée de l’être humain. Toutes les autres créativités pointent vers elles, la désignent et s’en approchent. Cette création sous-tend toutes les autres créations puisqu’elle concerne la transformation intégrale de l’être, son accomplissement et son retour à la source. "
Guy Corneau, La Guérison du Cœur
Éditions de l'Homme, 2000 - Éditions Robert Laffont, 2000 - Éditions J'ai lu, 2002.
Mon premier livre lu de cet auteur fût "Victime des autres, bourreau de soi-même", un cadeau de ma soeur à quelques jours de ma sortie du CALME.
Guy Corneau, est psychanalyste, auteur et conférencier. Il est diplômé de l'Institut Carl Gustav Jung de Zurich et l'auteur de cinq livres (Bibliographie sur son site, lien ci-dessous) . Engagé socialement, il est le fondateur des Réseau Hommes Québec et Réseau Femmes Québec, dont la formule s'est répandue dans plusieurs pays francophones.
En 1997 il crée les Production Coeur.com. Le livre La Guérison du Cœur traite du sens de la souffrance physique et psychologique et de la véritable guérison.
LIENS:
Le site internet de Guy Corneau
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10.06.2010
Il est des Notes...
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08.05.2010
La glycine (Sur un poème de Sabine Sicaud)
...Sur un poème de Sabine Sicaud (*)
Dès l'âge de 6 ans Sabine griffonne des poèmes et parle aux arbres, aux plantes aux animaux qui l'entourent et dont elle paraît connaître l'âme.
Ô beau pied de glycine
Qui rampes sur le toit!
Glycine en fleurs, tendre glycine – bleu pavois
Des grilles, des balcons, des murs trop neufs, des toits
Trop vieux – souple glycine!
Ce matin, sous le ciel frémissant comme toi,
C’est dans tes grappes et tes feuilles,
Tout le miracle bleu du printemps qui m’accueille!
En papillons, du bleu s’effeuille…
Du bleu… du bleu nuancé de lilas,
De violet si doux qu’on ne sait pas
Si l’on voit des touffes d’iris ou de lilas.
Par terre est un champ de pétales.
Jacinthes, violettes pâles?
Non, mais, en l’air, une guirlande qui s’étale,
Qui s’effrange, qui glisse en gouttes de satin…
Il pleut mauve. Il a plu cette nuit, ce matin.
La terre est mauve; l’herbe mauve. Le jardin
Est un jardin pareil à ceux que j’imagine
Autour d’un petit pont sur des lotus, en Chine.
Jardins d’Asie… Ombre au pied des collines,
Toits retroussés, bassins fleuris et murmurants…
C’est comme un frais bonheur inconnu qui me prend,
Un bonheur du matin, fait d’air si transparent,
De couleurs et d’odeurs si fines,
Qu’on y sent toute l’âme en fête des glycines!
Ô glycine, collier des gouttières chagrines,
Manteau léger du parc aux grands escaliers blancs
Et de la pierre des vieux bancs
Devant les chaumes en ruines;
Vitrail d’évêque où chaque palme dessine
Entre des pendentifs d’améthystes, en rangs;
Flocons d’encens, clairs sachets odorants,
Qui tombent sur mon front, sur ma poitrine,
Comme un présent de mai!
- Glycine,
Dont le nom grec veut dire : doux, douceur,
Vin sucré… dont le nom est comme une liqueur,
Comme un parfum dans la brise câline,
Dont le nom, doucement, glisse comme tes fleurs,
Je te salue au seuil du Bel Été, Glycine…
(*)
Sabine Sicaud, Poèmes d’enfant,
Poitiers, Cahiers de France, 1926
Sabine Sicaud sur Les poètes.net
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